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    Au dernier jour de l’année 2020, le Mwami, chef de chefferie de Bwisha en territoire de Rutshuru, a adressé un message des vœux à ses administrés. Dans ce message, Jean Baptiste Katurebe a appelé les membres de la communauté locale; entre autres à apporter leur contribution à la construction d’une société paisible par une acceptation mutuelle; la collaboration avec les services de sécurité, et à la protection du parc national des Virunga.

    Le chef de chefferie de Bwisha a abordé plusieurs aspects de la vie de la communauté locale. Tout en reconnaissant que des efforts inlassables sont fournis pour que la paix s’installe dans le Bwisha; le chef de chefferie appelle ses administrés à livrer à temps les informations aux services habilités notamment l’armée, l’ANR et DGM.

    S’agissant de la question foncière, « l’un des plus grands défis que nous aurons à relever sans aucun doute sera la gestion efficace et équitable de nos espaces terriens. Il va de notre stabilité et de notre sécurité collective,» dit Jean Baptiste Katurebe.

    Le chef de chefferie de Bwisha indique que cette année qui s’achève, « en collaboration avec les chefs de groupement et d’autres cadres de l’administration au niveau territorial et provincial; nous avons essayé de résoudre certains conflits fonciers tel que à Kakoma, Nyamborogota et Nyamuragiza; Kisisile, en groupement Bukoma et à Rubare et Nvunganyi dans le groupement Gisigari». 

    Quant à la question de la protection de l’environnement, le mwami Jean Baptiste Katurebe rappelle que « le souci de l’autorité est également dans la préservation du parc national des Virunga; dans son intégrité territoriale originelle. Le PNvi doit retrouver sa splendeur et son prestige d’antan.»

    Enfin, le chef de chefferie de Bwisha appelle ses administrés à une cohabitation pacifique « ensemble nous pourront faire de grandes choses. Et lorsque je dis ensemble, c’est-à-dire, tous dans notre diversité culturelle. Il faut que nous apprenions à vivre ensemble et s’enrichir de l’expérience de l’autre. Le rejet sur base de l’ethnie ne pourra que nous affaiblir. Apprenons donc à nous accepter mutuellement ».    

    Faustin Tawite, depuis Rutshuru

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