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    La présence des déplacés à Birambizo, dans le groupement Bukombo en chefferie de Bwito à Rutshuru; perturbe la reprise des enseignements dans plusieurs écoles primaires et secondaires de cette partie du Nord-Kivu. Chaque matin, les déplacés libèrent partiellement les salles de classe, et les réoccupent aussitôt après cours.

    Les écoles primaires Twaweza, Birambizo, Rubona et les instituts 2 Kavusa, Birambizo et Shunyi; accueillent les déplacés à Birambizo fuyant des opérations militaires des FARDC contre les groupes armés Nyatura en groupement Bukombo.

    «Les enfants étudient dans des mauvaises conditions. C’est donc une formalité de reprendre des enseignements, mais les enfants n’étudient pas car les salles des classes sont occupées par les déplacés. Chaque matin, les déplacés dégagent leurs effets et les gardent dehors pour que les enfants étudient. Mais s’il pleut, tout le monde rentre en classe. Ca nous dépasse, nous ne savons que faire;» affirme Jean Marie Vianney Kalimunda, président de la société civile en groupement Bukombo. 

    Henri Ntunga, chef de la sous-division de l’EPST Rutshuru II se dit également inquiet face à la situation de ces déplacés, qui selon lui, n’ont pas où aller.

     «Ils restent dans la cour de récréation de l’école avec leurs effets. Dans ce cas là, il se pose maintenant un grand problème d’hygiène. Certains effets de ces déplaces sont dans des salles de classe; même leurs bêtes au niveau de la cour de récréation avec leurs installations pour la cuisine automatiquement; car affecte les enseignements au niveau des Birambizo. Nous avons demandé les partenaires s’ils peuvent se prononcer ou le gouvernement afin que la situation soit bien gérée,» dit-il.

    Par ailleurs, même si les enfants de Birambizo suivent cours dans des conditions difficiles; plusieurs autres milliers d’enfants déplacés manquent de structures scolaires pouvant les accueillir. Ils sont ainsi privés de leur droit d’étudier.

    C’est donc une année scolaire qu’ils risquent de perdre si rien n’est fait dans l’urgence, craint-on à Bukombo.  Notez que c’est depuis deux mois, les militaires FARDC mènent des opérations; contre les combattants du groupe armé Nyatura dans cette partie du territoire de Rutshuru.

    Faustin Tawite, depuis Rutshuru

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