La réhabilitation ou la reconstruction des salles de classe des Instituts Vitshumbi et des Techniques de Pêche piétine. Une tempête a emporté les toitures de salles de classe de ces deux établissements scolaires en septembre dernier. Ces établissements scolaires manquent des moyens financiers nécessaire pour le faire.
A l’Institut des Techniques de Pêche de Vitshumbi, par exemple, le Préfet des Etudes Kambale Kayenga, affirme que son établissement a amorcé la réhabilitation de deux salles de classe sur les quatre dont les toitures avaient été emportées.
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Mais pour ce Chef d’Etablissement, son école manque de moyen nécessaire pour la poursuite de ces travaux étant donné que l’année scolaire démarre à peine et que rien n’a été perçu en termes de frais de construction.
« Si cet incident était survenu au milieu de l’année, peut-être l’école aurait un peu d’argents de construction grâce aux frais versés par les parents. Et dans ce cas, les travaux avanceraient rapidement », dit-il.
Cette difficulté financière est également ressentie à l’Institut de Vitshumbi, une autre école dont la tempête avait emporté la toiture de deux salles de classe et des murs démolis, dit le Président du comité de parents, Mushuko Bayihembako.
Selon lui, le gouvernement a interdit la perception des frais de construction dans le cadre de la gratuité de l’enseignement.
« Nous n’avons pas pu faire payer les frais de construction car on nous l’a interdit. Alors comme le gouvernement est notre père à nous tous, peut-être qu’il a un projet de nous construire des nouveaux locaux, et nous attendons », dit-il.
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En attendant de trouver des solutions durables, les élèves vont suivre les cours dans des salles empruntées soit aux églises, soit aux associations locales, à Vitshumbi, assurent ces deux responsables.