Le congolais ordinaire vit dans une situation particulièrement difficile en cette période de confinement en République Sud africaine.
Cette catégorie des personnes qui vit en majorité au taux du jour se retrouve coincé depuis la pandémie. C’est ainsi que l’organisation AMIS BK, qui est une organisation regroupant essentiellement les ressortissants de Bukavu et leurs amis a jugé bon de les assister.
Selon le président de cette structure a caractère non lucratif, aider les leurs en ce temps était une priorité.
« Notre organisation existe depuis 2007, grâce à son expertise nous avons une idée sur chaque congolais et son activité. Il y a ceux là qui peuvent survivre deux, trois voir même quatre mois sans travailler et vivre de leurs épargnes mais ceux qui travaillent dans des salons de coiffure, restaurants et sociétés traversent des moments pénibles. C’est ainsi que notre organisation a pensé à eux en leur distribuant la nourriture », nous explique Amani Namufakage, président actuel de AMIS BK à Cape Town.
Environs 45 familles ont bénéficié de cette assistance. Tous, des congolais vivant à Cape Town, membre ou pas de l’organisation.
« Aucune structure nous a financé, depuis le début de la pandémie. Nous avons initié une caisse de circonstance. Et quand la demande a été supérieure on a été obligé de toucher dans le compte de l’organisation car les membres contribuent mensuellement. Les anciens membres aussi vivant en dehors de l’Afrique du Sud nous ont aussi secourus », ajoute-t-il.
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L’assistance a commencé depuis le jeudi et se poursuit toute cette semaine car la demande s’accroît.
Les familles assistées ont aussi soulevés le problème du payement de loyer.
Le président de la structure en a profité pour lancer un cris d’alarme aux personnes de bonne volonté de leurs venir en aide.
Esther Nino, depuis Cape Town