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    La reine Elizabeth II du Royaume-Uni est décédée ce jeudi 8 septembre à l’âge de 96 ans, dans son château écossais de Balmoral, a annoncé le palais de Buckingham dans un communiqué.

    Son état de santé s’était dégradé un an après avoir passé une nuit à l’hôpital pour des raisons jamais précisées. Toute la famille royale était à son chevet au Château de Balmoral, en Écosse.

    Son héritier, le Prince Charles, lui succède automatiquement en tant que chef de l’État.

    La reine Elizabeth II, monarque la plus célèbre de la planète, décède après un règne de plus de 70 ans.

    « La reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi. Le Roi et la Reine consort resteront à Balmoral ce soir et retourneront à Londres demain », a indiqué le palais. Une annonce accueillie par une énorme émotion au Royaume-Uni où Elizabeth II était très populaire.

    La mort de la souveraine ouvre une période de deuil national, jusqu’à ses funérailles dans une dizaine de jours. Les télévisions et radios locales ont interrompu leurs programmes pour annoncer le décès de la souveraine, veuve depuis le décès en avril 2021 de son époux Philip.

    Le drapeau britannique a été mis en berne sur le palais de Buckingham, où étaient réunies des centaines de personnes. La disparition de la souveraine est assurée de susciter une immense émotion au Royaume-Uni et dans le monde.

    Symbole de stabilité ayant traversé imperturbable les époques et les crises, elle avait côtoyé, depuis la mort de son père George VI en 1952, quand elle n’avait que 25 ans, Nehru, Charles de Gaulle ou Mandela qui l’appelait « mon amie ».

    Son fils, Charles qui lui succède, aura fort à faire pour préserver l’attachement des Britanniques à la monarchie, institution que certains jugent dépassée, mais dont Elizabeth II avait su maintenir le prestige.

    Il accède au trône à un moment où l’unité du Royaume-Uni se fissure, sous l’effet du Brexit, qui a réveillé les velléités d’indépendance de l’Écosse et les tensions communautaires en Irlande du Nord.

    Dans les ex-colonies britanniques restées des royaumes, les critiques se font aussi vives sur le passé colonialiste et les velléités républicaines se renforcent.

    Avec RFI et AFP

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