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    Prenant parole, lors de la célébration du requiem pour la paix à la cathédrale notre dame de la Paix, l’Archevêque de Bukavu, François Xavier Maroy a demandé à tous les chrétiens de prendre un nouvel élan pour pouvoir montre’r à toutes les victimes de la méchanceté humaine qu’elles ne sont pas mortes pour rien. 

    « Je nous demande de prendre effectivement un élan nouveau, nous devons monter à ceux qui nous ont précédés, qu’ils ne sont pas morts pour rien. »a-t-il ajouté.

    Sous l’initiative de l’organisation Uwezo Africa Initiative, des habitants se sont recueillis le mercredi 12 février dans les après midi pour commémorer tous ceux qui sont morts pour la bonne cause. 

    L’archevêque de Bukavu, François Xavier Maroy, qui aussi a pris part à cette initiative, a rappelé aux participants l’importance de la paix dans la communauté et la place que la paix occupe au sein de l’église catholique.

    Il a montré que dès le commencement à la naissance du Christ, ce sont les anges et les bergers qui se sont mis ensemble pour chanter gloire à Dieu sur la terre aux hommes qu’il aime. Et que le Christ à sa résurrection, le mot clé de salutation à ses disciples était la  » paix soit avec vous ».

     » Nous devons en être conscients de partout où nous sommes comme chrétiens, promouvoir cette paix.  Vénérer les victimes de la méchanceté humaine parce que ceux là sont aux côtés de Dieu et ils prient pour ceux qui sont encore sur cette terre. » a-t-il martelé

    Pour lui, le diocèse de Bukavu a des marques propres qui montrent ce souci de vivre toujours dans la paix et dans la concorde. A travers la salle concorde et le stade de concorde.

    Par ailleurs, l’archevêque de Bukavu a exhorté tout le monde à la prise de conscience pour que tout le pays, toute la province, toute la ville, et mêmes les familles respectives aient le souci de vouloir travailler pour que plus jamais pareille chose ne se répète là où il y a des hommes.

    Il a souhaité que cette prise de conscience ne soit pas seulement pour une mémoire de l’histoire mais surtout pour qu’à travers tous les événements de la vie, les congolais puissent être proactifs pour lancer un mot qui invite tout le monde à la paix, à la cohabitation pacifique et à la reconstitution.

    Bertin Bulonza

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