Le présidium de Lamuka appelle à une marche, qui aura lieu le 15 septembre prochain, dans les grandes villes et territoires de la RDC. Dans un communiqué rendu public ce mardi 24 août, Adolphe Muzito et Martin Fayulu font savoir que cette manifestation vise à exiger un consensus, autour des réformes électorales en prélude des scrutins de 2023.
Ces derniers appellent la population congolaise à sortir «massivement» dans les rues et avenues de la République, pour dire «Pas de CENI politisée, Pas de glissement, et Pas de fraude électorale.»
« Lamuka projette une marche dans les grandes villes et territoires nationales le mercredi 15 septembre 2021. Avant la marche du 15 septembre prochain, le Présidium de LAMUKA va prendre l’opinion nationale et internationale à témoin, pour démontrer que les élections peuvent et doivent être organisées conformément à la Constitution de la République, si toutes les parties prenantes s’y engagent résolument » fait savoir le duo Fayulu-Muzito.
En outre, le Présidium de Lamuka demande à toutes les forces politiques et sociales acquises au changement démocratique, de se montrer à la hauteur des attentes du peuple, dans le sens de trouver « urgemment » un consensus, sur la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI, ainsi que sur les règles du jeu qui précéderont l’organisation des élections «véritablement démocratiques et apaisées» en 2023.
Signalons que malgré les différentes rencontres, les confessions religieuses n’ont pas été en mesure de trouver un consensus sur leur candidat, prochain Président de la CENI. Par ailleurs, plusieurs autres formations politiques à l’instar de Lamuka, le FCC, ou encore Ensemble pour la République, ont refusé d’envoyer leurs candidats à la CENI, jusqu’à ce que le processus électoral soit réellement consensuel entre toutes les parties.
«LAMUKA prie instamment les responsables des confessions religieuses qui poursuivent d’autres intérêts que le salut du peuple, de se ressaisir et d’avoir la crainte de Dieu, ainsi que l’amour de notre père, s’ils sont réellement des hommes de Dieu. Ils doivent cesser de semer et d’entretenir la confusion, mais plutôt de nourrir la noble idée de l’intérêt général,» affirment Muzito et Fayulu.
Bertin Bulonza