Accès Humanitaire

    Dans son discours lors de la 75ème assemblée générale de l’ONU ce mardi 22 septembre 2020, Félix Tshisekedi a indiqué que l’amélioration de la situation des droits de l’homme en RDC; fait partie des priorités de son Gouvernement, qui selon lui depuis son investiture; s’est engagé dans le combat contre les antivaleurs et les abus aux droits humains.

    C’est notamment, dit-il, par la lutte contre l’impunité et les violences sexuelles, l’accès à la justice pour les victimes; l’amélioration des conditions carcérales, la résolution des violences intercommunautaires; et l’idée de la création et la mise en place, des mécanismes de justice transitionnelle.

    «Toujours dans la quête de l’amélioration de la situation des droits humains et de la justice sociale en RDC, j’ai créé depuis le 22 avril 2019; l’agence de prévention et de lutte contre la traite des personnes, en plus du comité national de prévention contre la torture.» a dit Tshisekedi.

    Le président congolais estime même que depuis le début de son mandat il ne cesse d’accentuer les efforts de son Gouvernement; en faveur de la promotion et de la protection des droits des femmes et des jeunes filles.

    «Je mesure combien cette catégorie de la population congolaise a particulièrement souffert des affres des années troubles que mon pays a traversées. C’est pour combattre toutes les formes de violences sexuelles et celles basées sur le genre; que mon pays a mis en place plusieurs textes juridiques et administratifs, et pris des initiatives importantes.» a-t-il dit.

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    Disons que malgré ces discours qualifiés de «bonnes intentions» du Président Félix Tshisekedi, les réalisations demeurent un rêve pour le congolais.

    D’une part, les recommandations du rapport Mapping de l’ONU demandant la création d’un Tribunal International pénal pour juger les crimes; commis en RDC avant la création de la Cour pénale internationale; n’ont jamais fait l’objet d’aucun suivi.

    Et d’autre part, les arrestations arbitraires, surtout des défenseurs des droits humains et acteurs sociaux et journalistes se poursuivent. L’insécurité qui occasionne des graves violations des droits de l’homme, surtout ceux des femmes; n’a pas encore aussi été éradiqué dans l’Est de la RDC.

    Les prisonniers continuent également à être détenus dans des conditions «inhumaines» selon les ONGDH; et manquent très souvent même de l’eau, de la nourriture ou des médicaments; si bien que des morts sont régulièrement signalés dans différentes maisons carcérales à travers le pays.

    Museza Cikuru

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