67 ex combattant du mouvement du 23 mars (M23) ainsi que leurs dépendants ont été rapatriés ce mardi 26 février en RDC en provenance de l’Ouganda on peut lire sur le site d’Actualité.cd.
C’est via l’aéroport de Goma qu’ils sont arrivés à bord d’un avion militaire des Nations Unies. Ils ont été accueillis par le commandant de la 34e région militaire accompagné des délègues du mécanisme national de suivi de l’accord cadre, des représentants des organisations régionales telles la SADC, la CIRGL, l’UA et l’ONU.
Ce rapatriement est le résultat de la 7ème réunion de haut niveau tenue en octobre 2017 à Brazzaville en République du Congo. Le Mécanisme de suivi du rapatriement des ex-combattants avait alors diligenté une mission de deux semaines en Ouganda et au Rwanda pour recenser les ex-M23 et leurs dépendants favorables au retour au pays.
Le bureau du président du M23 s’insurge contre le rapatriement de ses combattants sans y être associé. « Ce rapatriement qui ne respecte pas les mesures prévues dans la déclaration de Nairobi met en péril la sécurité des combattants. » Commente une source au sein du M23 à nos confrères de POLITICO.CD
Rappelons que ces ex combattants estimé à plus de 1000 personnes avaient fuit vers le Rwanda et l’Ouganda fin 2011 après une débâcle de leur mouvement face à l’armée congolaise soutenue par les casques bleu de la Monusco.
Le Général de brigade Ndaywel Christian, chef de la délégation qui a procédé au rapatriement de ces ex M23 en a profité pour lancer un appel à tous les groupes armés réfractaires au processus de paix d’arrêter afin de ne pas subir « la rigueur et la force que les FARDC seront capables de déployer ».
Thomas Uzima