Le candidat président de la République malheureux Martin Fayulu a proféré des propos injurieux à l’égard du dirigeant officiel de la RDC, ce mardi 5 mars 2019. A travers son compte Tweeter, le président de l’ECiDé a qualifié de « pantin » le dirigeant du pays, ce qui enflamme la toile dans cette matinée.
« La RDC est gouverné par un pantin » a tweeté monsieur Fayulu d’abord dans la soirée du lundi 4 février 2019 avant de supprimer son tweet. Cela a paru extrêmement grave aux yeux des internautes, et particulièrement les détracteurs de celui qui se considère toujours comme « seul président légitime ».
Si les différentes réactions désapprobatrices des followers au tweet de Fayulu Madidi ont poussé le concerné au rétropédalage, l’après suppression dudit post s’est avéré plus amère. Les curieux ayant pris en capture la petite phrase ne se sont pas réservé d’en faire divulgation dans tous les réseaux sociaux.
La #RDC est gouverné par un pantin. https://t.co/oBZNwPn8Vu
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) March 4, 2019
Visiblement cloué dos au mur, Martin Fayulu est revenu à la charge remettant son message en assumant les retombées.
Ce message, pas trop bavard, a un sens sec et précis. Quand Fayulu traite Felix Tshisekedi de pantin, il n’est que dans une ligne droite de sa déconsidération à l’égard de l’actuel président de la RDC, qui fut pourtant son allier de premier plan au sein de l’opposition.
Au sens propre, un pantin est un jouet à l’apparence humaine dont on manipule les membres à l’aide d’un fil. Faisant recours au dictionnaire des synonymes, ce mot peut également marionnette, donc un responsable apparent qui ne fait rien par sa propre volonté. Dans cette perception des faits, Martin Fayulu voit son ami Felix Tshisekedi téléguidé par une main invisible.
Le pantin qu’est le président de la RDC, aux yeux de celui-qui visiblement sera son opposant le plus radical, c’est ce président face à qui Martin Fayulu refuse d’avoir perdu.
Fayulu estime au contraire qu’un deal aurait été conclu entre Joseph Kabila et Felix-Antoine Tshisekedi pour que celui-ci fasse office de dauphin et, qu’au fond, Joseph Kabila reste toujours à la manœuvre.
La déclaration controversée de Martin Fayulu intervient alors que celui-ci venait d’effectuer une tournée dans tout le pays en train de mobiliser des fidèles à réclamer « la vérité des urnes » et à ne pas accepter d’être dirigé par « un président nommé ».
Rappelons que Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka, a fini deuxième à l’élection présidentielle de décembre 2018, juste derrière son confrère opposant Felix Tshisekedi. S’appuyant sur la position de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, et du cardinal Monsegwo, il a réfuté ces résultats et se considère avoir été élu avec une marge pharaonique loin devant ses challengers Felix Tshisekedi et Ramazani Shadari.
John Achiza