Accès Humanitaire

    Des agents de l’État dont les éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC et ceux de la Police nationale congolaise PNC sont accusés d’être auteurs des violations des droits de l’homme au cour de ce premier trimestre de 2020 à près de 43% par le Bureau Conjoint des Nations-Unies BCNUDH.

    Ceux-ci ont notamment été responsables des exécutions extrajudiciaires d’au moins 225 personnes, dont 33 femmes et 18 enfants, sur l’ensemble du territoire de la RDC. Les combattants de tous les groupes armés confondus ont quant à eux commis 57% des violations documentées et ont été responsables des exécutions sommaires d’au moins 1.315 personnes, dont 267 femmes et 165 enfants, plus de trois fois le nombre enregistré au premier semestre 2019. 

    Parmi les agents de l’État, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont commis le plus grand nombre de violations (806 violations, près de 20% du total documenté), dont les exécutions extrajudiciaires de 129 personnes dont 24 femmes et 12 enfants.

    Il s’agit d’une diminution par rapport au premier semestre 2019 (847 violations). Les agents de la Police nationale congolaise (PNC) ont pour leur part commis 724 violations, une augmentation par rapport au premier semestre de 2019 (689 violations), dont les exécutions extrajudiciaires de 94 personnes y compris neuf
    femmes et six enfants.

    Jean-Luc M.

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