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    Des militants et sympathisants du parti politique Union pour la Nation Congolaise UNC,  été nombreux a descendre dans les rues des plusieurs villes et villages de la RDC pour réclamer la libération de Vital Kamerhe détenu à Makala et condamné à 20 ans de servitude pénale.

    Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest en passant par le centre, la mobilisation était au rendez-vous.

    A Goma par exemple, des milliers des manifestants et leurs députés nationaux et provinciaux comme Hubert Furuguta et d’autres hauts cadres de l’UNC ont inondé les rues de la ville volcanique. Encadrés par la Police, ceux-ci ont pacifiquement marché jusqu’à la MONUSCO où ils ont déposé leur mémorandum, demandant aux Nations Unies de s’impliquer pour la libération de leur leader, injustement arrêté selon eux.  A Beni et à Butembo, des partisans de l’UNC ont aussi manifesté ce même vendredi pour aussi réclamer la libération de leur président national.

    RDC -VITAL KAMERHE
    La marche dans le haut-katanga

    Dans son Bukavu natal, c’était une deuxième journée de mobilisation réussie en deux semaines pour réclamer la libération de Vital Kamerhe. Partie du siège de l’UNC à la place Mulamba, cette foule immense s’est pacifique promenée avec des chants clamant l’innocence de Vital Kamerhe. Cette journée a été marquée par la présence de l’AFDC, parti cher à Bahati Lukwebo au côté de l’UNC. Plusieurs députés nationaux et provincaiux étaient aussi de la partie. A la fin de la manifestation, un mémoranum a été lu et déposé au Vice-giverneur et Gouverneur a.i.

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    De l’autre de Walungu, c’est de l’émotion qu’on pouvait apercevoir sur les villages des manifestants. Ceux-ci ne jurent que sur la libération de leur fils. Ils ont fait deux jours d’action non stop devant le bureau de l’Administrateur du territoire et auprès de qui ils sollicite que leur message soit parvenu aux concernés. Leur principal message est que Kinshasa leur renvoie leur fils s’il est désormais incapable de le garder.

    Même ambiance à Kabare où des cadres de l’UNC se sont mobilisés par centaines et comme partout ils réclament eux aussi la libération de leur président national. L’on pouvait voir parmi les manifestants, le député Batandi, Fidèle Mugisho et plusieurs autres cadres et militants de cette partie.

    Dans le grand Katanga, à Kolwezi, à Lumbumbashi, à Kalemie et dans plusieurs autres villes du Kaanga, la mobilisation était au rendez-vous. Ils estiment d’ailleurs que leur leader est victime d’un complot, un règlement des comptes politique. D’où, ils réclament sa libération sans délai ni condition. L’on a cependant noté l’arrestation des quelques militants de l’UNC à Kalemie.

    Un peu loin dans la profondeur du Kongo central au village Lukulia, des partisans de Vital Kamerhe était aussi visibles avec des banderoles sur lequel on pouvait lire, liberez Vital Kamerhe, Vital Kamerhe innocent. A Tshikapa et à Mbuji mayi, la manifestation a été réprimée par ma police.

    RDC -Vital Kamerhe
    marche UNC Kinshasa

    Enfin dans la ville province de Kinshasa, malgré l’interduction du Gouverneur Ngobila, l’UNC a fait carton plein dans cette mégapole de la RDC. Son Secrétaire général au côté de tous les cadres de la ligue des jeunes et des femmes, des communicateurs, et des plusieurs cadres du parti on pu mobiliser des milliers des kinois pour la cause de Vital Kamerhe.

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    La marche de Kinshasa avait connu la participation active des enafants de Vital Kamerhe qui ont dit être venus pour réclamer la vraie justice pour leur papa. Selon eux le dossier est vide. Ils se sont dits réconfortés d’être avec le peuple qui accompagne leur leader.

    La marche est partie du siège provincial de leur parti et a chuté à rond-point Molaert. Elle a connu la présence des députés nationaux membre de l’UNC.

    Disons que ces marches de l’UNC étaient aussi pour le soutien à Vital Kamerhe qui devrait comparaitre en appel ce vendredi 7 août et dont l’audience a encore une fois été renvoyée au 21 août prochain. Ses partisans ont promis de revenir ce jour jusqu’à obtenir sa libération.

    La Rédaction.

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