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    La crise politique survenue en RDC depuis un bout de temps fait réfléchir. Tout commence par le discours du président de la République Félix Tshisekedi annonçant des consultations pour une union sacrée de la nation.

    Celui-ci estimait que son partenaire dans la coalition à savoir l’ex président de la République, Joseph Kabila et son Front commun pour le Congo (FCC) bloquait ses actions en faveur du peuple. Dimanche 6 décembre, Félix Tshisekedi annonce dans un autre discours à la nation mettre fin à la coalition avec son partenaire.

    Un jour après, soit le 7 décembre, le FCC sort un communiqué dans lequel il demande aux ministres de Cap pour le Changement, regroupement de Félix Tshisekedi, de quitter le gouvernement.

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    S’ouvre alors une période d’incertitude dans le pays. Si la représentante du secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Leila Zerougui s’inquiète de cette situation, des congolais le sont encore plus.

    Il faut dire que cet imbroglio politique en RDC se produit alors que Donald Trump, président américain attend laisser le pouvoir à Joe Biden le nouveau président élu. Le gouvernent Trump a été jugé proche de Félix Tshisekedi et son ambassadeur en RDC, Mark Hammer est considéré par une certaine opinion comme le vice-président de la RDC.

    Le gouvernement américain n’a jamais été en sainteté avec le clan Kabila qu’il n’a jamais pardonné son exclusion du « butin » Congo. Il a toujours milité pour que Félix se débarrasse de l’homme de Kingakati.  Certains hommes politiques américains plaidaient même pour l’arrestation de celui-ci. Une séparation consommée depuis ce 6 décembre.

    Janvier, le mois des tous les enjeux 

    Les conflits au sommet de l’Etat congolais pendant les transitions américaines ont trop souvent eu comme conséquence l’assassinat d’un homme politique congolais au mois de janvier. Eh bien, c’est en Janvier que le nouveau président Joe Biden prend le pouvoir.

    On se souviendrait que le conflit entre le président Joseph Kasavubu et Lumumba, s’achève le 17 janvier 1961. Date à laquelle est assassiné Patrice Emery Lumumba, à Elisabethville (Lubumbashi).

    En cette période John Fitzgerald Kennedy attendait son investiture, lui qui venait de succéder au président sortant Dwight D. Eisenhower. Les services secrets américains sont cités dans cet assassinat en complicité avec le gouvernement belge de l’époque.

    Le 16 janvier 2001 c’est Laurent Désiré Kabila qui est assassiné à Kinshasa alors que Georges W. Bush devait être investit le 20 janvier de la même année. Bush venait d’être élu après deux mandats de Bill Clinton. Lui dont son gouvernement s’était brouillé avec Kabila quelques années après l’avoir soutenu dans une guerre pour faire partir Joseph Mobutu.

    Joseph Kabila qui est toujours dans les viseurs des américains serait le prochain sur la liste. Et les événements de l’heure laissent penser que la main de Tshisekedi serait utilisée pour cette fin. Une occasion pour lui de consolider son pouvoir; lui qui ne sait toujours pas à qui la prochaine administration américaine pourrait pencher.

    Les événements qui se déroulent à Kinshasa pendant cette période laissent penser à un dénouement au mois de janvier. Un dénouement, qui si cela se réalisait, plongerait le pays dans un conflit interminable.

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    La population congolaise se souviendra que l’assassinat de Lumumba avait plongé le pays dans une dictature pendant plus de 30 ans, suivie de deux guerres dites de libération. Et l’assassinat de Kabila a plongé le pays dans une insécurité générale si bien que l’Est ne sait toujours pas comment s’en sortir.

    Mike Hammer et son gouvernement ont-ils choisi le prochain « gros poisson » à éliminer pour se rassurer du contrôle sur les mines et d’autres énormes ressources congolaises? En tout cas, à voir l’agitation, le Congo est bien encore une fois dans la danse et comme toujours, c’est par ses propres fils que les complots arrivent et tout cela au nom du « peuple ».

    Jean-Luc M.

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