Plusieurs personnalités congolaises viennent de s’ajouter au nombre des personnalités sous sanctions des États-Unis.
Une annonce faite ce vendredi 22 février 2019 par les autorités américaines.
Il s’agit de Corneille Nangaa président de la CENI son vice-président Norbert Basengezi Katintima,.Sur la liste s’ajoutent Marcellin Mukolo Basengezi, conseiller de Corneille Naanga, Aubin Minaku, ancien président de l’Assemblée nationale et Benoit Lwamba, président de la Cour constitutionnelle.
«Le Secrétaire d’État désigne publiquement, en raison de leur implication dans une corruption importante liée au processus électoral, les personnes suivantes: M. Corneille Nangaa, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo (RDC); M. Norbert Basengezi Katintima, vice-président de la CENI; M. Marcellin Mukolo Basengezi, conseiller du président de la CENI; M. Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo; et M. Benoit Lwamba Bindu, président de la Cour constitutionnelle de la RDC » dit le communiqué du département d’Etat.
Les États-Unis accusent ces personnes de s’être « enrichies par la corruption ou ont dirigé ou supervisé des actes de violence à l’encontre de personnes qui exercent leur droit de réunion pacifique et leur liberté d’expression ». Ces personnalités ne peuvent plus avoir des visas pour se rendre aux États-Unis.
« Ils agissaient en toute impunité aux dépens du peuple congolais et faisaient preuve d’un mépris flagrant pour les principes démocratiques et les droits de l’homme» poursuit le communiqué.
Depuis quelques années, l’Union Européenne et les États-Unis ont sanctionné 9 officiels Congolais et des généraux des Forces de sécurité Congolaises. Ils sont essentiellement accusés d’avoir été à la base de la restriction de la liberté d’expression notamment en réprimant des manifestations contre le régime de l’ancien président Joseph Kabila alors à la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Ces sanctions ont alors été renouvelées.






