Accès Humanitaire

    Dans une déclaration rendue publique à Kinshasa en date du 15 décembre 2021; les présidents provinciaux de la Société Civile du Nord-Kivu et Sud-Kivu, Ituri, Tanganyika et Maniema; sont revenus sur les situations « inédites » que traversent les populations de ces cinq provinces de l’Est; depuis plus des trois décennies et qui selon eux sont restées sans réponses « adéquates »de la part de Kinshasa.

    Pour sauver l’Est de la République Démocratique du Congo contre toutes les menaces d’insécurité « entretenue »; et les velléités de balkanisation qui pèsent sur lui, les Sociétés Civiles de cette partie du pays fait des propositions « pragmatiques ».

    Sur le plan militaire, ces acteurs de la Société Civile proposent; la réorganisation de l’armée congolaise et de la police.

    Selon eux, cette réorganisation se traduit par la dotation à ces deux services en matériels (tenue et effets militaires); une formation professionnelle, une bonne alimentation et un bon logement (casernes).

    La Société Civile de l’Est propose aussi la permutation de tous les militaires ayant fait plus de trois ans à l’Est ainsi que les agents de sécurité.

    Rendre obligatoire une formation militaire de 6 mois à tous les jeunes diplômés.

    Recycler les agents locaux de sécurité, surtout ceux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR); et de la Direction Général de Migration (DGM).

    Exiger la vulgarisation du plan de retrait de la MONUSCO et revisiter le plan de collaboration Monusco-FARDC.

    Publier et revisiter les accords signés avec les pays voisins.

    Identifier tous les étrangers non en règles avec les exigences administratives congolaises.

    Requalifier l’état de siège, soit état d’urgence sécuritaire, soit un état de siège localisé à des territoires spécifiques et conjoint (militaire et civile).

    Décentraliser fortement le programme DDRCS; et le cas échéant changer les animateurs.

    Appliquer avec rigueur les codes miniers; et chasser tous les chinois non en règles dans les mines et réguler l’exploitation conformément à la loi.

    Et enfin ouvrir les routes à l’intérieur des provinces de l’Est.

    « Il ne faut pas chercher des solutions ailleurs pour amener la paix dans cette partie. La population est très entreprenante et pacifique » conclut la Société Civile de l’Est.

    Bertin Bulonza 

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