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    La fédération des entreprises du Congo (FEC) a tenu son Assemblée générale ordinaire élective jeudi 26 novembre. Albert Yuma Mulimbi a alors été élu comme président pour un mandat de 3 ans.

    Un jour après, le conseil d’Etat annule l’élection suite à la plainte déposé par Dieudonné Kasembo. Candidat au poste de président, il a vu sa candidature être écartée, selon ses proches, de manière cavalière sous la décision de Yuma.

    Kasembo proteste aussi contre l’obligation pour toutes les candidatures de passer par un comité des sages. Le quel comité qui est composé des anciens présidents de la FEC acquis à la cause d’Albert Yuma; d’après certains administrateurs du patronat.

    Il justifie également sa plainte par le fait que l’élection se soit déroulé à main levée, ce qui ne sécurise pas, selon lui, sa candidature.

    Le conseil d’Etat décide alors d’organisé l’élection du président du conseil d’administration dans les quinze jours à dater de ce vendredi. L’ordonnance précise que le vote se fera cette fois-ci à bulletin secret.

    Cette décision ne passe pas chez les opérateurs économiques. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de recul de la démocratie dans une République dite démocratique.

    « Cette instruction vient de très loin. De très haut même. Surtout quand on sait que la FEC avait exprimé clairement sa crainte; sur l’ingérence de la présidence de la République dans les affaires d’une Asbl. Cette décision montre à suffisance que la justice est inféodée », ont-ils dénoncé.

    En attendant, le greffe du Conseil d’Etat convoquera tous les candidats potentiels; ainsi que les électeurs, à savoir les membres du conseil d’administration de l’organisation patronale.

    Thomas Uzima

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