Dans un communiqué de presse rendu public ce mardi 9 novembre 2021, le Ministère rwandais de la Défense a indiqué que son armée n’est pas impliqué dans l’attaque du mouvement du 23 mars (M23), déplorée la nuit de dimanche à lundi 8 novembre dans plusieurs villages du groupement de Jomba, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, à l’Est de la RDC.
«Les Forces de défense rwandaises ne participent ni ne soutiennent aucune activité de l’ex-groupe armé M23,» indique le Ministère de la Défense, qui ajoute qu’il a été rapporté qu’un groupe armé soupçonné d’être d’anciens rebelles du M23, est entré dimanche soir en RDC «depuis le territoire ougandais où il est basé», et a attaqué et occupé les villages de Chanzu et Runyoni.
Alors que des responsables de l’armée congolaise ont affirmé que ces M23, après leur attaque, sont rentrés au Rwanda « d’où ils sont venus », le Ministère rwandais de la Défense affirme en réaction, que «l’ex-groupe M23 en question n’a pas cherché refuge au Rwanda lors de sa retraite de la RDC en 2013, mais est basé en Ouganda, d’où provient cette attaque, et où le groupe armé s’est retiré.»
Nord-Kivu: les FARDC vont neutraliser définitivement le M23 (Gen. Sylvain Ekenge) https://t.co/HIJenrb9Xd
— LAPRUNELLERDC.CD (@laprunellerdc) November 8, 2021
Kigali considère que toute déclaration, selon laquelle l’ex-groupe armé M23 est originaire ou s’est retiré au Rwanda, sera considérée comme une « propagande » visant à saper les « bonnes relations » entre le Rwanda et la RDC.
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Pour rappel, les Forces Armées de la RDC ont, dans un communiqué de presse, accusé le M23 d’avoir attaqué leurs positions de Chanzu et Runyonyi, depuis la nuit de dimanche. Les affrontements ont duré jusqu’en début de soirée ce lundi. Mais le M23 a vite démenti d’avoir mené cette attaque.