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    Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) en province du Sud-Kivu, demande à la hiérarchie de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), de donner sa position claire sur la coalition FCC-CACH.

    Dans une déclaration politique publié le 25 juin, et dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info, le secrétaire exécutif provincial du PPRD dit avoir suivi «avec regret et dégoût les actes de vandalisme, de pillage et rébellion» contre les institutions, par les membres d’un parti au pouvoir, qui dit-il, croient toujours être dans l’opposition.

    Safari Mugaruka condamne ces manifestants réputés de l’UDPS, qui visaient à protester contre les projets de loi initiées par les députés FCC Minaku et Sakata, précisant que le débat sur les lois a lieu au Parlement et non dans la rue.

    Il souligne que le PPRD est un parti démocratique ‘non violant » qui accepte la contradiction, mais que cette attitude républicaine ne doit pas être prise pour une faiblesse. Selon lui, « une légitime défense du PPRD ne sera qu’une conséquence naturelle ».

    «Vu la déclaration irresponsable du président ai de l’UDPS, il doit assumer toutes les conséquences de cette barbarie. Si ce banditisme se répétait, une légitime défense du PPRD ne sera qu’une conséquence naturelle… Nous  demandons à la hiérarchie de l’UDPS de donner sa position claire sue la coalition FCC-CACH, et nous en tirerons conséquences selon qu’elle veut de la coalition ou de la cohabitation conformément à la constitution et aux lois de la république.» dit le communiqué.

    Le PPRD au Sud-Kivu souhaite que le débat sur les trois projets de lois se poursuive en plénière. Safari Mugaruka indique que vu le « lourd tribut des affres » qu’a payé la province et le pays à travers la guerre pendant plusieurs décennies, ne lui permet plus de de cautionner le « schéma du chaos« , vers le quel certains politiciens veulent entraîner le pays.

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    Pour rappel, plusieurs biens privés ont été vandalisés par ces manifestants, réputés de l’UDPS, qui protestaient contre les 3 propositions de loi initiées par les députés FCC Aubin Minaku et Garry Sakata. Ces derniers ont également attaqué différents immeubles des personnalités du FCC, mercredi 24 juin 2020 à Kinshasa. Au palais du peuple, ils ont de nouveau empêché les députés d’accéder dans la concession de l’hémicycle.

    Officiellement, l’UDPS a dit n’avoir pas lancé un appel à manifester. «L’UDPS affirme qu’elle détient encore à ce jour son mot d’ordre entre ses mains, qu’elle ne l’a pas encore donné, mais qu’elle n’hésitera pas à le faire en cas de refus du FCC d’écouter le peuple.» dit un communiqué signé ce jeudi par le porte-parole a.i de l’UDPS.

     Joël Mugisho

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