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    Après plusieurs dénonciations de différentes organisations de la Société Civile, le ministre du Portefeuille vient de déclarer que la Société Minière du Congo (SOMICO) qui exerce depuis l’année passée dans la ville de Kamituga, n’est pas reconnue par l’Etat congolais.

    Répondant à l’association Action Paysane pour le Développement, à travers une correspondance datant du 18 février dernier, Clément Kuete indique que cette société n’est pas répertoriée parmi les entreprises du Portefeuille, et elle n’a aucun titre minier.

    « Faisant suite à votre lettre, je confirme que cette société n’est pas dans le répertoire des entreprises du Portefeuille, dans la mesure où le Gouvernement avait pris la décision de la dissoudre, car faisant double emploi avec les Sociétés du Groupe BANRO, auxquelles l’Etat avait décidé de restituer les concessions aurifères, après la signature de l’accord de Règlement amiable. Ensuite, cette société n’a aucun titre minier. D’ailleurs, le titre minier a sa demande d’obtention des titres, du fait qu’elle est censée ne pas exister. » précise-t-il.

    Le ministre du Portefeuille indique que la signature des statuts dont dispose cette société, a été faite « en toute violation de la loi, le ministre du Portefeuille n’ayant donné à aucune personne mandat pour représenter l’Etat à la création de cette société. »

    Clément Kuete rassure ainsi que cette société, devra tirer toutes les conséquences du droit qui s’imposent.

    Signalons que c’est depuis le mois de Septembre 2019, que la SOMICO a commencé à travailler dans la ville de Kamituga, prenant à son compte tous les meubles et immeubles y compris le barrage hydroélectrique de Mugombe, laissés par l’ancienne Société Minière du Kivu (SOMINKI).

    Différentes organisations de la Société Civile ont dénonce la présence de cette Société à Kamituga.

    C’est comme les membres du mouvement citoyen “Élite intellectuelle réveillons-nous” de la ville de Kamituga, qui ont organisé un sit-in devant l’hôtel de ville de Kamituga le lundi 24 février dernier, pour exiger son départ « sans délai et condition », car disaient-t-ils, « cette société travaille illégalement à Kamituga, et elle est caractérisée par la mégestion du barrage hydroélectrique de Mugombe. »

    Museza Cikuru

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