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    A l’issue de sa deuxième retraite politique, le Front commun pour le Congo (FCC) a tenu à rappeler les conditions constitutionnelles pour la dissolution de l’Assemblée Nationale; souvent évoquée dans le cadre des consultations menées par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi depuis la semaine dernière.

    Dans le communiqué final sanctionnant cette rencontre, il a tenu à préciser que cette dissolution ne peut être décidée à la seule initiative du Président de la République.

    Selon la plateforme de Joseph Kabila, il faut tout d’abord qu’il y ait une crise persistante entre le Gouvernement et l’Assemblée Nationale. Ce qui n’est pas le cas actuellement, soutient-elle, se vantant d’avoir collaboré sans faille pour la mise en oeuvre des initiatives législatives portées par le Gouvernement.

    Aussi, le FCC qui sait que Sylvestre Ilunga est acquis à sa cause, estime que Tshisekedi ne peut pas se passer du contreseing du Premier Ministre.

    « S’agissant de la menace de dissolution de l’Assemblée nationale, souvent évoquée; le FCC tient à souligner que si les prérogatives de cette option sont reconnues au Président de la République; elles sont néanmoins fortement encadrées et bien déterminées par la constitution; le constituant ayant tiré les leçons des expériences malheureuses et douloureuses du passé. La dissolution ne peut donc, sauf à violer une fois de plus la constitution; être décidée à la seule initiative du Président de la République; en l’absence d’une crise persistante qui n’existe pas fort heureusement; entre le gouvernement et l’Assemblée nationale; et du concours du premier ministre à travers son contreseing » dit le FCC.

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    Aussi, le FCC qui dit saluer la bonne collaboration entre le Gouvernement et le Parlement; rejette en bloc les allégations tendant à lui faire porter la responsabilité d’un blocage supposé du pays.

    Cette mise au point du FCC intervient à la suite des déclarations de certains acteurs politiques qui; au sortir de leur consultation avec le chef de l’État, ont soutenu l’idée de la dissolution de l’Assemblée nationale; si le blocage persiste au sein de la coalition au pouvoir, le FCC-CACH. 

    Lors du début de ces consultations, la Présidence avait indiqué que deux options sont sur la table, dans le cadre de ces consultations; entre autres la recomposition de la majorité au Parlement; et la probabilité d’une dissolution du Parlement. Cependant, la Société Civile et plusieurs autres structures ont dit avoir découragé le chef de l’Etat à emprunter cette voie; prônant la stabilité des institutions.

    Museza Cikuru

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