Le député national Bertin Mubonzi appelle le Gouvernement congolais à assurer une protection spéciale à Denis Mukwege; prix Nobel de la paix 2018, ce dernier temps victime d’une campagne d’intimidations, d’attaques et de menaces de mort.
Dans un message publié le 23 août, celui-ci estime que ce sont les plaidoyers que mène le docteur Denis Mukwege; en faveur de la fin de l’impunité pour les crimes internationaux dans la région des grands lacs; et sur tout sa proposition de création d’un tribunal pénal international pour la RDC, qui seraient à la base de sa poursuite.
Il informe qu’il se joint à la voie du président de la République Felix Tshisekedi; invitant le gouvernement à assurer la sécurité de Mukwege, qui selon lui fait l’émulation du pays.
«Je fais mien l’appel du chef de l’Etat pour que le gouvernement assure une protection spéciale à ce digne fils du pays; qui fait une digne émulation nationale, et engager une enquête ad hoc pour établir les responsabilités et en tirer des conséquences de droit qui s’impose.» fait savoir Bertin Mubonzi.
Il invite aussi le peuple congolais à se lever, «afin de dire non à ces menaces»; qui selon lui n’honorent pas la nation congolaise en particulier, et le monde en général.
«Le réparateur des femmes mérite mieux, levons nous donc, tous ensemble pour dire non à cette intolérance qui n’honore nullement la nation et le monde; si ce n’est qu’entraîner le vol, le pillage, le viol, le meurtre et laissant en arrière des millions des personnes dans le désespoir, la pauvreté et l’insécurité.» indique-t-il.
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Cette position rencontre le cri d’alarme de plusieurs personnalités et organisations de défense des droits de l’homme; qui ont dernièrement soutenu le Dr Mukwege après ces menaces, survenues après une publication qu’il avait faite au sujet des massacres récurrents à l’Est de la RDC.
Des réactions des ambassadeurs du Canada et des Etats Unis ont également été enregistrées à propos de ces menaces de mort contre le Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege; qui dit être menacé notamment à travers des «correspondances haineuses» pour son plaidoyer en faveur de la paix dans l’est du pays; et la création d’un tribunal international pour la RDC afin de juger les graves crimes commis entre 1993 et 2000 au pays.
Plusieurs organisations avaient par ailleurs fustigé les propos de James Kabarebe, Conseiller spécial du président rwandais, qui; dans une conférence télévisée sur Rwanda TV, avait largement critiqué la position de Denis Mukwege, lui demandant d’apporter des preuves des 6 millions de morts en RDC.
Irenge Bangenda