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    Le Gouvernement congolais est appelé à sécuriser les magistrats et autres auxiliaires de la justice, enquêtant dans l’affaire du détournement des derniers publics, dans le cadre de l’exécution des travaux du programme des 100 jours. Une demande du Collectif des Organisations des Jeunes Solidaires du Congo-Kinshasa (COJESKI), dans une déclaration rendue publique ce mercredi 22 avril 2020 à Kinshasa.

    Selon le COJESKI, la justice devrait généraliser la répression des «criminels économiques», notamment les détourneurs des deniers publics, et extorqueurs des biens, meubles et immeubles de l’Etat, afin de «retrouver la voie de la bonne gouvernance.»

    Cette structure des demande aux instances judiciaires de bien poursuivre cette procédure d’instruction judiciaire en charge et à décharge de gestionnaire du programme de 100 jours du chef de l’Etat, un dossier dans le quel sont impliqués directement ou indirectement plusieurs personnalités.

    Le COJESKI plaide par ailleurs, à ce que les audiences de ces procès soient publiques, et diffusées en direct à la RTNC.

    «Au Gouvernement congolais, de sécuriser davantage les magistrats et autres auxiliaires de la justice, qui sont impliqués dans l’affaire de détournements de deniers publics du programme de 100 jours du Président de la République et affaires similaires. A prendre des dispositions nécessaires, pour que les audiences publiques de ces procès soient diffusés en direct de la télévision et radio nationales congolaises.» souligne COJESKI.

    Celui-ci estime que dans le cadre de luter contre la corruption et le détournement des deniers publics, le gouvernement devrait «aménager ou ériger des lieux de détentions spécifiques, pour les présumés auteurs des détournements des deniers publics, et autres biens meubles ou immeubles de l’Etat.»

    De même, le COJESKI rappelle au Gouvernement congolais qu’il ne reste que 3 ans, avant que son mandat ne touche à sa fin, mais aussi pour répondre aux différentes promesses, faites à la population pendant la campagne électorale, et dont les réalisations ne sont qu’en « phase embryonnaire ».

    Signalons que depuis des semaines, les enquêtes sur l’exécution des travaux du programme des 100 jours s’accélèrent, avec des interpellations et poursuites judiciaires en cascade, des personnalités impliquées dans la gestion ou exécution des travaux dudit programme.

    Benjamin Wenga de l’Office des voiries et drainages (OVD), Fulgence Bamaros Lobots du Fond National d’Entretien Routier (FONER) et Herman Mutima Sakrini de l’Office des routes, sont déjà interpellés et détenus à la prison de Makala à Kinshasa. A part des responsables d’autres entreprises qui ont été interpellés puis relâches, Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, et le DG du FONER, sont également en détention préventive à Makala.

    Joël Mugisho

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    2 commentaires

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