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    L‘Assemblée Nationale a décidé de suspendre la tenue les plénières et les activités en commissions jusqu’à nouvel ordre. Ceci fait suite aux incidents violents et des actes de destruction méchante des matériels et mobiliers; de la salle des Congrès par des députés UDPS et alliés ce lundi 7 décembre 2020.

    Pour les députés UDPS et alliés, Jeanine Mabunda et les autres membres du bureau ne peuvent plus se tenir devant eux; et même la plénière pour l’examen des pétitions qu’ils ont signées devra être dirigée par d’autres élus.

    Mais le Bureau de l’Assemblée Nationale rappelle que seule la Présidente Jeanine Mabunda a le pouvoir exclusif de convoquer les plénières; sur pied de l’article 31 alinéa 7 du Règlement Intérieur.

    « Toute aventure hasardeuse de convoquer par une voie biaisée les Députés est illégale; sera vouée à l’échec, et exposera ses auteurs à des conséquences graves » dit le communiqué signé par Balamage Nkolo Boniface, 2ème vice-Président de l’Assemblée nationale.

    Un peu plus tôt ce même lundi, les militants du PPRD et de l’UDPS se sont affrontés. Sous un violent affrontement, les militants PPRD venus avec des banderoles pour soutenir Jeanine Mabunda; présidente de l’Assemblée nationale ont été chassés, laissant ainsi ceux de l’UDPS régner  en maîtres. Ces derniers ont d’abord empêché tout accès aux députés au Palais du peuple. Pour les manifestants de l’UDPS, aucune activité n’est censée se tenir à l’hémicycle au motif que le chef de l’Etat a déjà déclaré la fin de la coalition FCC-CACH.

    Contexte:

    Le dimanche 6 décembre dans une adresse à la nation, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a indiqué qu’il va nommer un informateur; pour identifier une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale. Si cette dernière n’est pas atteinte, il n’a pas écarté de dissoudre l’Assemblée nationale.

    En réaction, le Front Commun pour le Congo (FCC); majoritaire au Parlement et dans les autres institutions, a rejeté en bloc les décisions du chef de l’Etat; qu’il a qualifié ce lundi, de violation « fragrante et intentionnelle » de la constitution.

    Dans la soirée, le Premier Ministre Sylvestre Ilunga a été convoqué par le chef de l’Etat. Même si rien n’a filtré de leur tête-à-tête, plusieurs sources dans l’entourage de Tshisekedi, cités par Jeune Afrique, indiquent que le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de lui présenter sa démission.

    Museza Cikuru

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