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    La République démocratique du Congo a lancé ce mercredi 27 avril 2022, la campagne de vaccination contre la maladie à virus Ebola dans la ville de Mbandaka, en province de l’Équateur, pour arrêter la propagation de l’épidémie qui y a été officiellement déclaré samedi 23 avril dernier. Les deux cas confirmés depuis le début de cette 14ème épidémie sont tous décédés.

    Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ 200 doses du vaccin rVSV-ZEBOV contre Ebola ont été expédiées à Mbandaka depuis la ville de Goma. D’autres doses seront délivrées progressivement dans les prochains jours.

    La vaccination utilise la stratégie en anneau, où toutes les personnes qui sont entrées en contact avec un patient souffrant d’Ebola confirmé reçoivent le vaccin, ainsi que les agents de première ligne.

    «Trois équipes de vaccination sont déjà sur le terrain et travailleront pour atteindre toutes les personnes à haut risque. Seuls deux cas, tous deux décédés [un homme et une femme], ont été confirmés depuis le début de l’épidémie. La maladie n’est actuellement signalée que dans le district sanitaire de Mbandaka,» précise l’OMS dans un communiqué parvenu à Laprunellerdc.info.

    Jusqu’à présent, 233 contacts ont été identifiés et sont sous surveillance. La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, dit être optimiste quant à la maîtrise de cette nouvelle épidémie.

    «Avec des vaccins efficaces à portée de main et l’expérience des agents de santé de la République démocratique du Congo dans la riposte contre Ebola, nous pouvons dès maintenant changer pour le mieux le cours de cette épidémie. Nous soutenons le pays dans tous les aspects clés de la riposte d’urgence contre Ebola pour protéger et sauver des vies,» a-t-elle déclaré.

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    A Mbandaka, les autorités sanitaires nationales intensifient la riposte. Un centre de traitement d’Ebola de 20 lits a été mis en place, en plus de la surveillance des maladies et l’investigation des cas suspects qui sont en cours.

    Selon les résultants de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), qui a effectué une analyse d’un échantillon du premier cas confirmé, cette épidémie est un incident parallèle du virus hôte, ou du réservoir animal. Des investigations sont en cours pour déterminer la source de la nouvelle épidémie et comment elle a pu infecter le premier cas confirmé.

    Museza Cikuru

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