Accès Humanitaire

    Des journalistes de Bukavu, Kinshasa et ceux de Lubumbashi étaient en vidéo-conférence ce jeudi 17 décembre pour échanger sur les problématiques liés aux difficultés d’accès aux sources publiques d’informations.

    C’est sous le thème « Forum sur la liberté d’informer par les Médias à épreuves des difficultés d’accès aux sources publiques d’information en RDC » qu’AFEM et ses partenaires ont réuni des journalistes dans ces trois villes de la RD Congo.

    A cette occasion, les professionnels des Médias se sont retrouvés pour évoquer ce défi lié qu’ils rencontrent, pendant l’exercice de leur métier.

    Des échanges et exposés ont porté sur ces problématiques d’accéder aux informations publiques en RD Congo. Mais également les comportement d’un journaliste, pour éviter des problèmes pendant l’exercice de son travail. Ici il fallait comprendre les barrières qui privent ces derniers l’accès à ces genres d’informations (informations publiques).

    Le professeur Adolphe  Kilomba, orateur depuis Bukavu, a soulevé le ton sur réalités les réalités au Sud-Kivu. Celui-ci a pointé du doigt l’autorité étatique, dénonçant le fait que l’information publique est considérée comme un secret d’état par dans différents services de l’Etat.

    Il a dit ce qui suit:

    « Ce qui nous conduit à la problématique de ces jours, et le fait que notre état a fait de l’information publique un secret d’état » dit-il.

    « Les journalistes du Sud-Kivu ont du mal a accédé aux documents des services étatiques. Notamment le budget de l’état, les documents comptables de la DPMR, Des informations de l’armée etc. Et c’est la population qui sort victime de ses secrets d’état parce qu’il est maintenu dans l’obscurantisme » A ajouté le professeur Adolphe Kilomba.

    Celui-ci démontre aussi que, lors que le journaliste a eu accédé à ces informations, il n’a pas des garanties de sécurité après la diffusion. Ce dernier risque toujours des menaces et intimidations lors qu’il a dit ce qui ne marche pas.

    Ceci pousse alors à la population de se contenter, en lieu et place de la bonne information confisquée par ses services étatiques. Et pour remédier à ce problème, certaines recommandations ont été formulées.

    En plus d’être professionnels dans leur travail, les journalistes doivent mener une lutte pour arracher la promulgation de la loi qui garantit le droit à l’information. Celle-ci pour donner l’accès aux sources publiques et y tirer l’information. Ces derniers devraient aussi en tirer la protection, lors qu’ils traient des informations publiques.

    Signalons que la partie de la réunion de Bukavu (Sud-Kivu) s’est déroulée au Bureau de Internews, en face de la Cathédrale notre dame de la Paix. Celle-ci a vu le concours de l’Associations des femmes des Medias (AFEM), en collaboration avec le centre d’échanges CERJI et Internews. Elle a aussi connu l’appuis du Programme Media Sector Developmment Activity (MSDA).

    Eric Shukrani

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.