Accès Humanitaire

    Le candidat malheureux à la Présidentielle de 2018, Martin Fayulu pense que la situation de la RDC s’est encore considérablement dégradée durant les deux dernières années, dans tous les domaines.  Celui-ci interpelle le pouvoir en place sur la nécessité d’agir, et non de faire des promesse qui ne sont selon lui, que « des bonnes intentions.»

    «Le développement ne se nourrit pas de slogans. La croissance économique ne s’appuie pas sur des promesses.» a dit Martin Fayulu dans son adresse à la nation ce mercredi 30 septembre 2020.

    Celui-ci rappelle que me taux du Franc congolais sur le marché de change ne s’ajuste pas en fonction des déclarations de bonnes intentions. Même chose pour l’effectivité de la gratuité de l’enseignement, qui selon lui «ne se décrète pas, mais elle se planifie et elle se vit.»

    Martin Fayulu pense également que la lutte contre la corruption qui gangrène la Société congolaise; n’est pas la mise aux arrêts «de manière théâtrale» de quelques individus pour jouer sur la perception. «La bonne gouvernance est une affaire de substance. Car, on ne bâtit pas une nation forte sur le mensonge et sur du superficiel.» dit-il.

    «Si l’on se réfère purement aux chiffres et que l’on se base sur les données empiriques; la situation de notre pays s’est encore considérablement dégradée durant les deux dernières années. A l’heure où je vous parle, la RDC est presque en cessation de paiement. Autrement dit, le pays n’a pas d’argent pour payer ses créanciers, internes et externes, et surtout il est incapable de réaliser des investissements productifs.» décrie Martin Fayulu.

    L’opposant qui se dit toujours être le Président élu de la RDC, regrette que pendant que le niveau des réserves de change de la Banque centrale; ne représente aujourd’hui que deux semaines d’importation de biens et services; l’on puisse observer des dépassements budgétaires dans presque toutes les institutions.

    «Concrètement, cela signifie que, derrière le marketing politique d’une supposée lutte contre la corruption; les caisses de l’Etat sont saignées à blanc par un groupe d’individus venu dans une logique d’enrichissement illicite. Pendant que les autres nations du monde, y compris certains pays africains; ont mis sur pied une batterie de mesures pour la prise en charge de leurs citoyens, de leurs ménages et de leurs entreprises; afin d’atténuer les effets économiques et sociaux néfastes de la pandémie de Covid-19; en RDC les citoyens sont abandonnés à leur triste sort.» regrette Martin Fayulu.

    Celui-ci appelle la population au discernement, et l’invite «à ne pas se laisser berner par des petites guéguerres de positionnement servies par ceux qui ont confisqué votre souveraineté.» Selon lui, ces derniers ont opté pour la théâtralisation à choix raisonné et à la manipulation; «afin de mettre en scène un divorce politique à vos yeux, alors qu’ils affirmaient il y a peu qu’il n’y avait pas crise en RDC.»

    « En réalité, pense Fayulu, ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative de faire subtilement oublier le bilan négatif des deux dernières années; par la mort nominale de la coalition FCC-CACH.» Concernant l’Union sacrée prônée par Tshisekedi, il pense qu’un nouveau nom a été trouvé; mais le système reste le même, et avec lui, le calvaire du peuple congolais.

    «Ne soyez pas distraits, chers compatriotes. « L’union sacrée » n’est rien d’autre que la seconde grossesse du couple FCC-CACH;» dit-il, précisant qu’actuellement au moins 40 millions de congolais souffrent d’insécurité alimentaire; et plus de 6 millions de congolais sont des déplacés internes dans leur propre pays.

    Museza Cikuru

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.