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    C’est la colère, la rage, la furie qui boullonnent dans les coeurs des plusieurs femmes, organisations de défense des droits des femmes et quelques hommes acquis à la cause de celle-ci. Cela après des propos tenus au perchoir du Sénat par le président de cette chambre du parlement Congolais, à l’encontre d’une sénatrice.

    Despropos jugés «choquants, sexistes, répugnants, agressifs» d’Alexis Thambwe Mwamba irritent plus d’un et fait le le tôlée dans les réseaux sociaux Congolais.

    Des voix se lèvent de partout pour condamner et certains exigent soit sa démission soit que la justice s’en saisisse ou alors des excuses publiques.

    Il faut une riposte forte et une sanction exemplaire face à cette arrogance

    Pour Ève Bazaiba par exemple, l’acte posé par Alexis Thambwe Mwamba, contre sa collègue sénatrice Bijoux GOYA devrait être dénoncé au plus haut niveau des Institutions de la Républiques où sièges les femmes parlementaires de deux chambres dont le Sénat et Assemblée nationale.

    «L’acte posé par Mr Alexis THAMBWE MWAMBA contre Mme Bijoux GOYA devra être dénoncé au plus haut niveau des Institutions de la Républiques où sièges les femmes parlementaires de deux chambres : Sénat et Assemblée nationales» a-t-elle dit.

    Elle peine que la femme congolaise (RDC) soit trainée dans la boue par celui qui dirige une institution dite des sages, tout simplement parce que celle-ci a démandé les comptes de gestion.

    La Secrétaire Général du parti politique,  Mouvement de Liberation du Congo (MLC), cher à Jean-Pierre Bemba,  y voit un  abus du pouvoir que le président du sénat voulait utiliser pour couvrir sa mégestion.

    En tout cas pour Ève, Il faut une riposte forte et une sanction exemplaire face à cette arrogance.

    De l’autre de la «Dynamique 50% des femmes» c’est une indignation profonde qu’on exprime.

    Des propos sexistes et agressifs tendant à décourager d’autres femmes

    Caddy Adzuba, porte parole de ce mouvement de lutte pour le respect des droits de la femme, pense que ces propos sexistes et agressifs semblaient  n’avoir pour but que de dénigrer la senatrice Bijoux Goya, qui selon elle, n’était que dans une démarche professionnelle.

    «Ces propos sexistes et agressifs semblent n’avoir eu pour but que de dénigrer l’honorable Bijoux Gota, suite à la démarche professionnelle de cette dernière, demandant des comptes sur le respect de la procédure des marchés publics concernant les travaux de réfection de l’hémicycle, lors de la plénière du 30 avril 2020

    Avec toute ferveur, la Dynamique 50% des femmes dit souligner le caractère récurrent et s’insurge cependant contre toutes les agressions verbales dont sont victimes les femmes congolaises, particulièrement celles qui ont bravé le tabou de se présenter en politique.

    Elle dénonce d’ailleurs cette manie, qui n’a qu’un seul but, décourager ces dignes femmes à faire leur travail, et partant, réduire le nombre d’autres femmes qui feraient de même. 

    Tout en félicitant ces rares hommes qui ont condamné les propos d’Alexis Thambwe Mwamba, la Dynamique 50% des femmes se demandent jusques à quand les hommes congolais se complairont dans ce genre des pratiques. 

    En outre, la Dynamique rappelle que l’article 14 de la constitution souligne que les pouvoirs publics doivent prendre des mesures pour lutter contre toute forme de violences faites à la femme dans la vie publique et dans la vie privée.

    Enfin, la «Dynamique 50 % des femmes» condamne ces propos du président du Senat et appelle toutes les congolaises et tous les congolais à dire non à ces propos injurieux, sexistes et machistes en politique en RDC.

    Une ancienne candidate à la présidence, Marie Josée Ikofu elle demande carrément que le président dissoute le parlement car l’étau se resserre.

    Jusqu’où le duel est-il prêt à aller? En tout cas jusqu’à présent on ne sait pas quelle ligne va prendre l’histoire. Mais est-il que le président du sénat n’est pas à son premier forfait, il y a quelques années, il s’était déchaîné sur les journalistes les traitant des «minables» quand il fut ministre de la justice. Cette déclaration lui a valu un embargo à la presse pendant quelques mois.

    Pas plus tard qu’il y a à peine un mois, la Présidence avait exigé des excuses au président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, dont les propos contre le chefs de l’État n’étaient pas aussi courtois.

    Gracieuse Wany S.

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    Un commentaire

    1. Prof Bernard Hangi on

      C’est sans honneur si la chambre haute de notre parlement peut s’illustrer dans des propos injurieux, humiliants, dégradants et surtout que cela soit fait par le Speeker qui est sensé donner l’exemple à suivre, et surtout qu’il s’adresse à sa Collègue Sénatrice ! Quelle bon considération le citoyen lambda sans immunité parlementaire peut attendre de ce genre de dirigeant sans manière et comment pouvons-nous recouvrer la dignité à la face du monde si un président du sénat se comporte en vulgaire incivique?
      C’est honteux. Je dis et assume qu’il ne mérite pas la présidence du sénat qui est la chambre des sages de notre pays.
      Prof Bernard Hangi

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