Après plusieurs jours de polémiques sur la prétendue falsification d’identité du joueur Guelord Kanga par le Gabon, la CAF a rendu le verdict ce mercredi 26 mai 2021, cela dans le dossier RDC-Gabon.
Dans cette affaire, la CAF a auditionné les deux parties en conflit, qui sont la Fédération Congolaise de Football (FECOFA), Et la FEGAFOOT.
L’instance du football congolais a estimé après audition, que les congolais n’ont pas présenté toutes les preuves nécessaires pour prendre de grandes décisions contre le Gabon.
« Constant que le joueur Guelor Kanga Kaku est enregistré sur le CMS de la CAF comment étant de nationalité gabonaise. Et ayant participé depuis 2008 à l’ensemble des compétitions de la CAF avec l’équipe nationale du Gabon et les équipes gabonais en compétitions interclubs. Au demeurant, après avoir examiné tous ces éléments (preuves), le jury disciplinaire estime que les prétentions de la FECOFA ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants. Pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité du joueur de la part de la FECOFA » estime le jury disciplinaire de la CAF.
Décision :
Cette instance poursuit en disant qu’« en outre le jury disciplinaire n’a pu constater aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur en question, ni son enregistrement au sein de la CAF ».
Le jury disciplinaire a donc pris la décision de rejeter la demande de la FECOFA, et valider la qualification du Gabon pour la prochaine CAN. « Toutefois, cette décision peut être attaquée devant le jury d’appel de la CAF conformément aux dispositions des articles 54, 55, 56, 57 et 58 du Code disciplinaire de la CAF ». Précise cette décision de la CAF.
Rappelons que la FECOFA accusait la Gabon d’avoir utilisé le joueur Guelor Kanga sous une fausse identité. Cela, en contestant sa nationalité gabonaise, ou encore sa date et lieu de naissance utilisés par le joueur. Selon la FECOFA, le joueur serait de nationalité congolaise et est né à Kinshasa. Le feuilleton RDC-Gabon prend ainsi fin, disons pour l’instant.
Eric Shukrani