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    Le collectif « le Congo n’est pas à vendre », demande au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de ne pas renouvelé le contrat de fabrication des passeports biométrique avec la firme belge Semlex.

    Selon Jimmy Munguriek, un des responsables du collectif interrogé par Deutsch Welle, ce contrat profite plus aux privés qu’à l’Etat lui-même.

    « Ce contrat avec la société belge, a fait gagner de l’argent à beaucoup des personnes. Et le contrat lui-même conclut dans les circonstances opaques, fait peser également le coût  de passeport au-delà de ce qui devrait être le coût normal », a-t-il fait savoir.

    Pour lui, le Congo reste le pays où le passeport coûte plus cher au monde. Il donne l’exemple des pays voisins où le prix de ce document varie entre 20 et 60 dollars alors qu’il coûte plus de 180 dollars au pays.

    « 180 dollars pour attendre des mois avant de l’avoir ou alors procéder par des corruptions pour arriver jusqu’à 360, 400 dollars pour un passeport », dit-il.

    Jimmy Munguriek estime que comme le contrat avec Semlex est à terme, il est mieux qu’il ne soit pas renouveler.

    Une enquête pour la corruption

    Le collectif demande également à la justice d’ouvrir une enquête pour corruption, abus de confiance pour des personnes impliquées dans les négociations de contrat en 2015 avec la firme belge.

    « Si les responsabilités sont établis qu’il y a eu des actes de corruptions, qu’ils répondent », dit Sammy Munguriek.

    Il indique l’action est fondé dans le sens qu’il remet également l’Etat congolais dans ses droits. Les droits qui selon lui, son confisqués par des privés et par certaines personnes au détriment du pays.

    « Aujourd’hui, le gouvernement congolais s’est engagé sur la vois de la lutte contre la corruption dans tous les secteurs et restaurer l’image de l’Etat. Nous sommes conscient que l’action va aboutir », lâche-t-il.

    Lire aussi Passeport congolais: constitution de parties civiles en Belgique, et appel au président Tshisekedi

    Ce collectif, qui regroupe plusieurs organisations de la société civile, annonce une action en justice. Pour lui, si l’action n’aboutit pas, il promet d’autres actions citoyennes pour ce faire.

    Il réclame par ailleurs, la publication des informations sur la procédure d’attribution de marché.

    Thomas Uzima

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