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    Le représentant adjoint sortant, du Secrétaire général de l’ONU en RDC, David Gressly; estime que des progrès importants de stabilité sont constatés sur l’ensemble du territoire national. Lors de son entretient avec le Gouverneur du Nord-Kivu ce jeudi 4 février 2021, celui-ci a noté qu’il y a cependant encore des conflits dans des zones rurales, surtout au Nord-Kivu, Sud6Kivu et en Ituri.

    Celui-ci a fait savoir que sur les 18 bureaux  de la MONUSCO, neuf ont été fermés à la suite de cette accalmie; et 2 autres seront fermés d’ici la fin de mars 2021.

    C’est le bilan qu’a fait le représentant adjoint de la MONUSCO, en charge des opérations, à la fin de son mandat. Il part au Yémen, où il va assumer les fonctions de chef de la mission des Nations-Unies.

    Selon David Gressly, en dépit de cette stabilité progressive, des défis sécuritaires restent encore à relever; pour restaurer la paix et entamer me développement dans les zones encore affectées par des groupes armés.

     «Il y a encore des conflits dans des zones rurales, surtout ici au Nord-Kivu, Sud-Kivu et dans l’Ituri. Ça s’améliore dans le Tanganyika. On va se focaliser ici dans les trois provinces. Nous avons l’idée de travailler ensemble pour chercher une stabilité et un développement économique dans ces trois provinces; qui vont créer les conditions pour notre sortie définitive. Donc, je crois que le cadre est là. La volonté est là pour un progrès dans les trois provinces; et à la fin, je suis très optimiste que cette mission va prendre sa fin aussi et on va laisser un pays qui est beaucoup plus stable; avec un certain niveau de sécurité pour ses citoyens», a-t-il dit.

    La situation sécuritaire dans ces trois provinces est volatile depuis le début de l’année dernière. Des affrontements et attaques armées ont causé la mort de plusieurs personnes; et plusieurs milliers de personnes ont été contraintes d’abandonner leurs domiciles. Selon un rapport du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH); au moins 468 personnes dont 108 femmes et 15 enfants; ont été tuées par les rebelles ADF, de juillet à décembre 2020 au Nord-Kivu et en Ituri.

    Museza Cikuru

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