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    La Société Civile forces vives en  province du Maniema, dit s’indigner contre le fait que dans le cadre des poursuites des actes de détournement et de corruption; la justice congolaise s’intéresse « davantage et de manière particulière »; à des personnalités issues d’un seul espace géographique, l’Est de la RDC.

    Cette structure citoyenne l’a dit dans une déclaration rendue publique ce mercredi 12 lai 2021, et dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info.

    Dans cette déclaration, la Société Civile regrette le fait qu’il existe un noyau de personnalités, qui dit-elle; quelles que soient les suspicions qui pèsent sur elles, restent sans être inquiétés, «pour des raisons de proximité avec le Président de la République.»

    «Dans cette logique de lutte contre les antivaleurs, nombreux cas de corruption et de détournement ont été identifiés; et déférés devant la justice. Fort malheureusement, il s’observe qu’il existe un noyau de personnalités qui; quelles que soient les suspicions qui pèsent sur elles, restent pour des raisons de proximité avec le Président de la République; sans être inquiétés outre mesure. Pourtant, dans la foulée, le constant est de voir que cette justice qui devrait réprimer sans discrimination aucune tous ces cas, s’intéresse davantage et de manière particulière à des personnalités issues d’un seul espace géographique, à savoir l’Est de la RDC,» dit cette déclaration.

    Hasard ou Acharnement ?

    La Société Civile du Maniema reconnait pourtant que la passation civilisée du pouvoir entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi; était perçue par nombreux congolais comme une nouvelle page de l’histoire du pays qui s’ouvrait. «Dans son discours d’investiture, le Président Tshisekedi avait placé entre autres préoccupations; la lutte contre les antivaleurs, comme son cheval de bataille. Son credo le peuple d’abord; rassurait et donnait beaucoup d’espoir à la population, qui attendait voir les conditions de sa vie s’améliorer notablement,» dit-elle.

    Elle estime que c’est ici alors l’occasion de se poser la question de savoir si ce comportement de la justice est le fruit du hasard; ou d’une stratégie savamment concoctée quelque part.

    «A titre illustratif l’on cite Vital Kamerhe, le DGA de l’OVD Benjamin Wenga; le DG de la RVA Abdallah Bilenge, le DG de l’INS Roger Shulungu Runika… il y a peu, ce sont des menaces aussi d’arrestation d’Alexis Thambwe Mwamba; et Matata Ponyo qui aujourd’hui fait l’objet de poursuites judiciaires pour des faits lui reprochés; qui datent d’il y a plus de cinq ans. Pourtant après lui, les Premiers Ministres Samy Badibanga, Bruno Tshibala; et Sylvestre Ilunga, sont passés par cette fonction, et n’ont jamais été inquiétés,» regrette la Société Civile.

    « S’agirait-il d’une justice à double vitesse, et d’une politique de deux poids deux mesures ? » se demande cette structure citoyenne; qui cependant note que la manière dont la justice congolaise « traque et traite les fils de l’Est », frise le règlement de comptes entre politiciens.

    Selon elle, ces agissements constitueraient une certaine stratégie; « de charger en amont les casiers judiciaires de quelques personnalités jouissant d’une certaine notoriété; et crédibilité à tous les niveaux et à travers le monde, et qui risquent d’être gênants en aval; lors des échéances électorales qui pointent à l’horizon 2023.»

    Museza Cikuru

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