Vital Kamerhe a bénéficié d’une liberté provisoire ce lundi 6 décembre 2021, devant la Cour de Cassation de la République Démocratique du Congo.
La nouvelle qui a inondé les réseaux sociaux, est confirmée par des sources au sein de son parti politique l’Union pour la Nation Congolaise (UNC).
« Chers camarades, avec plaisir et certitude, je vous annonce la mise en liberté provisoire ce soir de notre leader l’homme correct et intelligent , le mwalimu Hon Vital Kamerhe par la cour de cassation . Il est enfin libre bien que provisoirement. La lutte continue pour son acquittement et nous ne baisserons pas les bras avant qu’il ne soit totalement blanchi, » écrit l’Interfédéral a.i de l’UNC au Sud-Kivu, Me Daniel Lwaboshi.
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Vital Kamerhe est détenu depuis avril 2020 dans le cadre du Procès lié aux travaux des 100 jours du Président Tshisekedi.
Il avait été condamné au premier degré à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics. Une accusation toujours rejetée par lui et des millions des congolais qui soutiennent sa lutte. Au second degré, le juge avait réduit sa peine à 13 ans.
Depuis le début de la procédure judiciaire en son encontre, la liberté provisoire avait toujours été refusée à cet ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Directeur de Cabinet du Président Tshisekedi.
Depuis, des voix s’élèvent pour dénoncer un « procès politique » et « téléguidé » de l’étranger et des pays voisins.
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Le Président Tshisekedi avait estimé que Kamerhe était un homme « sérieux et correct » et qu’il jouerait un rôle important dans le pays.
Pour l’instant, il ne s’agit que d’une liberté provisoire en attendant que la Cour de Cassation se prononce sur la requête d’annulation des décisions des juges du Premier et Second degré.