RDC : Comme au Cameroun, l’opposition Congolaise s’unira-t-elle pour contester les résultats? – La PrunelleRDC.info

Les opposants Camerounais rejettent les résultats des élections proclamées par le Conseil Constitutionnel de ce pays. « Nous rejetons solennellement et catégoriquement ces résultats fabriqués et refusons de reconnaître la légitimité du chef de l’Etat ainsi désigné par ses obligés et non par les électeurs camerounais […] Nous utiliserons tous les moyens du droit pour faire rétablir la vérité des urnes. » Voilà la déclaration de Maurice Kamto, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qu’on peut lire sur le site de Rfi.

Il faut dire que tous les candidats de l’opposition se sont mis d’accord pour contester les résultats alors qu’ils savaient dès le départ que l’opposition ne pouvait pas gagner devant Biya si ses membres partaient en ordre dispersé. Voilà le comportement type des oppositions africaines qui ne s’entendent jamais à aller aux élections avec un candidat commun mais qui se mettent d’accord après pour contester les élections.

En République Démocratique du Congo par exemple, les élections sont entendues d’ici le 23 décembre et les des millions des congolais attendent que l’opposition trouve un candidat commun qui ferait face au candidat du pouvoir afin d’apporter le changement qu’elle prêche chaque jours. A un mois du début de la campagne électorale ce candidat unique n’est pas toujours trouvé.

Selon certaines indiscrétions, la candidature unique ne serait plus à l’ordre du jour et  la sortie médiatique de l’UDPS déclarant vouloir aller aux élections avec ou sans machine à voter en est la preuve. Il faut rappeler qu’une manifestation de l’opposition pour refuser la machine à voter est prévue ce 26 octobre à Kinshasa. Si elle aura lieu, ce sera avec qui ? se demande l’opinion.

La population congolaise est en droit de se demander si vraiment l’opposition œuvre pour son bien-être où s’elle est là uniquement pour les intérêts égoïstes. A qui alors faire confiance ?

Comme l’histoire n’apprend rien aux africains, la réalité camerounaise risque de rattraper le Congo et les opposants se mettront alors d’accord pour contester les résultats et ce sera à coup sûr sans succès.

Thomas Uzima

des acteurs de la société civile environnementale lors de leur manifestation dans la ville de Bukavu. Photo d’illustration, Laprunellerdc.info

Josué  Aruna, Président provincial de la Société Civile Environnementale et Agro-Rurale, est sous menace depuis le début de ce mois de septembre.

A en croire Ladislas Witanene, secrétaire administratif de la Société civile environnementale, son président est sous menace sécuritaire depuis le 9 septembre quand les bandits armés étaient venus le visiter dans sa maison mais par grâce les aurait échappé.

Il affirme que les menaces de mort que reçoivent  Josué Aruna et sa famille sont liées à son activisme pour la protection de l’environnement.

Suite à l’ampleur du dossier, à la psychose dans laquelle vivent Josué et sa famille, à la suite des paroles proférées par ces malfrats, Ladislas  Witanene appelle donc aux autorités à plus de responsabilité afin que la protection et la sécurité de Josué et sa famille soient rassurées et que justice et réparation soient aussi faites.

Josué Aruna est un fervent défenseur de la nature et des valeurs environnementales en RDC il est aussi grand défenseur du patrimoine mondial le PNKB.  Sa famille a été visitée en date du 9 septembre par des inconnus armés et qui n’ont cessé depuis lors de lui proférer des menaces de mort. Une plainte contre inconnue avait été déposée par lui mais jusque là aucune suite.

Jean-Luc M.

Vue du Lycée Wima, une école Conventionnée Catholique de Bukavu. Photo d’illustration

Des réactions, on en enregistre toujours depuis quelques heures après le déclenchement de la grève par les enseignants des Ecoles Catholiques et Protestantes dans la ville de Bukavu.

C’est le cas de l’acteur politique et enseignant Fidèle Mugisho qui dénonce le comportement de la Coordination des Ecoles Conventionnées Catholiques mais aussi des enseignants de ce secteur.

«Le chef de l’État vient de décréter l’effectivité de la gratuité conformément à l’article 43 de la constitution, curieusement, les amoureux de la prime cherchent à saboter cette mesure combien salutaire. Je pense que nous tous connaissons bien le comportement des écoles catholiques quant à la prime, celles-ci ont toujours dit que c’est l’intérêt de l’enfant qui passe d’abord avant celui de l’enseignant, voici ce qui se passe ce matin ,il n’y a pas cours dans toutes les écoles catholiques ce mercredi, au motif qu’il y a Assemblée Générale des enseignants, ceci constitue une erreur grave car à part l’État congolais, personne autre ne peut interdire aux élèves d’étudier alors qu’il n’y a même pas grève»  se désole Fidèle Mugisho.

Rappelant la résistance des écoles catholiques pour le combat de la suppression de la prime, Fidèle Mugisho suspecte ces gestionnaires d’écoles à vouloir «saboter tout simplement la bonne volonté du chef de l’État et son Directeur de cabinet Vital Kamerhe ».

«En définitif, sachons que la prime est un poison qui a déjà affecté les organes des certains acteurs, pour le faire sortir, il faut une forte dose, cette dose c’est la résistance contre le retour de la prime. Elle ne reviendra plus. Que les amoureux de celle-ci sachent bien que le pouvoir a changé, selon les informations à notre procession on cherche à persuader les parents en leur demandant de  faire une contribution pour seulement le fonctionnement. Nous connaissons tous comment sont venus les comités des parents» insiste-t-il.

Avec la gratuité l’enseignement, estime Fidèle Mugisho, le ministère de l’agriculture, pêche et élevage peut déjà lancer deux campagnes(et cela obligatoirement): « Aucun ménage sans élevage et aucun champs non cultivé », car désormais chaque parent qui a plus de trois enfants scolarisés aura la possibilité d’acheter, soit une chèvre, mouton, porc, poule, dindon, engrais par mois.

Rappelons que les enseignants des écoles conventionnées catholiques réunies ce mercredi à l’EP Matendo ont déclenché un mouvement de grève à partir de ce jour. Ces enseignants revendiquent la majoration de leurs salaires et la prise en compte de plusieurs autres revendications.

Jean-Luc M.

Réunis ce mercredi 25 septembre 2019 au Bureau de Coordination de la Société Civile, les acteurs de cette faîtière se sont exprimés sur certaines situations dans la ville.

La situation sécuritaire de leur collègue Julien Namegabe, président du sous noyau de Nkafu, et qui est poursuivi en justice  pour avoir dénoncé les spoliations, l’insalubrité dans les abattoirs ont donc attiré leur attention.

Pour ces acteurs, ils disent être prêt à en découdre avec toute autorité qui pense procéder par des menaces et intimidations pour les faire taire. Ils promettent ne ménager aucune énergie pour ça.

«nous saisissons de l’occasion pour mettre ceci au clair, les acteurs de la société civile ne ménageront aucune énergie en cas de menace contre l’un de leurs pour envisager des actions qui s’imposent pour mettre hors d’état de nuire toute autorité qui se retrouverait dans cette situation »

Pour rappel, Julien Namegabe, Président de la société civile sous noyau de Nkanfu est sous menace d’arrestation.

Pour avoir initié la campagne de désobéissance fiscale dans le marché Beach Muhanzi suite à l’insalubrité qui y est observée, cet acteur a été amené en Justice. 

Jean-Luc M.

Meet The Team

We cover local stories & reporting on global events. We are three musketeers of media work in tight-knit harmony to bring you news that resonates.

Recent Posts

Advertisement