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    Les confessions religieuses n’ont pas été capables de trouver un consensus pour la désignation du nouveau président de la centrale électorale en RDC.

    Dans un rapport dit de manque de consensus, envoyé à l’assemblée nationale; les huit délégués des confessions religieuses indiquent que les divergences ont persisté en ce qui concerne l’éthique l’indépendance et la réputation de deux candidats restés en lisse; et qui devraient être départagés par le vote.

    Deux blocs continuaient donc à être perceptibles dont les 6 confessions religieuses d’un côté et les deux autres de l’autre.

    « Aux termes des discussions tenues au sein de la plateforme des confessions religieuses le 27 et le 30 juillet; après examen des dossiers des candidats; si un consensus a été trouvé sur les aspects techniques de quatre candidats, il a été évoqué deux points de vue divergents sur le plan éthique, indépendance et réputation de chaque candidat. Deux confessions religieuses considèrent que sur le plan éthique et indépendance, les griefs(informations et allégations )contre deux candidats de la liste, meilleurs sur le plan technique , griefs qui affectent leur indépendance et leur crédibilité ne permettent pzs d’évoluer avec eux jusqu’au vote, conformément à l’article 17 de la charte en vigeur. Ils demandent de les mettre de côté et d’évoluer avec d’autres candidats par contre les six autres confessions religieuses pensent que les griefs formulés ne sont pas prouvés et ne concernent pas directement les candidats d’où elles ont préféré passé au vote  » dit le rapport, qui explique que c’est sur cette note de manque de consensus que la réunion s’est arrêtée.

    Il y a une année, avec Ronsard Malonda, six des huit confessions religieuses de la plateforme avaient voté pour lui, contesté encore par les églises catholique et protestante; qui avaient à l’époque refusé de signer le PV déposé à l’assemblée nationale pour enterinement de Malonda.

    Des manifestations s’en sont suivies pour le récuser, car, semble-t-il,  Malonda était proche de l’ancien regime.

    Le même scénario s’est produit le 27 juillet dernier, en faveur cette fois de Kadima, soutenu par 6 confessions religieuses et contesté par les catholiques et les protestants.

    Recus par le président de l’Assemblée nationale, les délégués des confessions religieuses ont reçu 48 heures supplémentaires pour trouver un consensus et envoyer leur candidat, mais en vain.

    En attendant, plusieurs formations politiques au sein même de l’Union sacrée de la nation et du côté de l’opposition, ont refusé de désigner leurs candidats à la CENI, jusqu’à ce que le processus soit réellement consensuel.

    Judith Maroy 

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