Accès Humanitaire

    Dans son rapport du 10 juin 2021 transmis au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Groupe d’experts sur la RDC indique que la population civile a continué de subir une violence perpétuelle dans l’est du pays, alors que des groupes armés ont continué d’opérer pratiquement en toute impunité durant la période considérée. Le rapport couvre les enquêtes menées jusqu’au 23 avril 2021.

    Au Nord-Kivu, malgré les opérations menées par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le groupe armé Forces démocratiques alliées (Allied Democratic Forces, ADF) s’est reconstitué et a intensifié ses attaques, en particulier dans le secteur de Rwenzori. Les ADF ont recouru davantage à des engins explosifs improvisés contre les FARDC et les civils.

    La participation de combattants des ADF extérieurs à la République démocratique du Congo a contribué à de modestes progrès sur le plan des techniques de fabrication d’engins explosifs improvisés. Le Groupe d’experts n’a pas été en mesure d’établir que l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) soutenait directement les ADF ou exerçait un commandement et un contrôle sur eux, bien que les ADF aient cherché à projeter un alignement sur l’EIIL.

    Durant la période considérée, le Groupe d’experts a confirmé un niveau élevé de violence et d’attaques contre des civils par des groupes armés dans le territoire de Beni, qui se sont étendues vers le sud du territoire d’Irumu (province d’Ituri).

    Depuis la fin de 2020, le secteur de Rwenzori a connu une flambée d’attaques contre les forces de sécurité de la République démocratique du Congo et les civils, notamment les exploitants de cacao.

    Les Forces démocratiques alliées (Allied Democratic Forces, ADF), ayant à leur tête Seka Baluku, visé par les sanctions, ont été la principale source de violence dans la zone. Malgré les opérations des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les effort de la MONUSCO, les ADF se sont reconstituées à l’aide d’un recrutement intensifié, d’un système d’appui bien organisé et d’une maîtrise supérieure du terrain, y compris par l’emploi plus fréquent d’engins explosifs improvisés, qui ont amoindri les capacités des FARDC.

    Le Groupe d’experts a mené plus de 140 entretiens avec des ex-combattants, des personnes ayant été enlevées, des victimes et des témoins, des membres des FARDC et des policiers, des représentants d’autorités locales, des négociants de cacao, des sources de la société civile, des chercheurs, des sources des Nations Unies et du corps diplomatique.

    Sites et direction des Forces démocratiques alliées

    Les ADF ont opéré dans les zones recensées dans le précédent rapport, ont conservé leur mobilité et se sont dispersées en groupes, du fait des opérations en cours des FARDC. En conservant leur mobilité, les ADF cherchaient notamment à détourner et à perturber les opérations militaires des FARDC. De petits groupes chargés de l’approvisionnement et des opérations offensives des ADF vivaient dans des sites provisoires et se déplaçaient fréquemment.

    D’autres s’installaient dans des camps semi-permanents qu’ils quittaient lorsqu’ils estimaient que les FARDC ou la MONUSCO les avaient repérés. Selon des ex-combattants, des personnes ayant été enlevées, les FARDC et la MONUSCO, il y avait une concentration de camps provisoires et semipermanents dans le secteur de Rwenzori et dans le sud du territoire d’Irumu durant la période considérée.

    Deux ex-combattants qui avaient fui les ADF au début de 2021, des sources des FARDC, des représentants d’autorités locales, des sources de la société civile et de la MONUSCO et des chercheurs ont signalé que bien que Madina, le camp de base des ADF, était probablement toujours à la frontière des territoires de Beni et d’Irumu, entre Bango et Lese, il pouvait avoir été déplacé au sein de cette zone.

    Baluku et d’autres chefs principaux des ADF se trouvaient à Madina, tout comme d’autres combattants, des femmes et des enfants. Il existait au moins cinq autres camps semi-permanents : au nord de la route Mbau-Kamango, à Mamove, dans la forêt de Mayangose et deux autour de Mwalika, dans une zone appelée Domaine. Ces sites correspondaient largement aux bastions des ADF avant les opérations des FARDC en 2019, ce qui démontre la résilience des ADF et la difficulté qu’ont eu les FARDC à conserver le contrôle des territoires repris aux ADF.

    Les chefs des ADF identifiés précédemment étaient toujours en vie, ne participant généralement pas aux combats. Baluku était toujours le principal chef et le commandant des ADF à qui les autres chefs et commandants rendaient des comptes. Les ADF ont conservé la structure de commandement et de contrôle rigide observée depuis 2019. Plusieurs ex-combattants et personnes ayant été enlevées ont expliqué que toutes les opérations et les principales activités de ravitaillement s’étaient déroulées sur ordre direct de Baluku ou par l’intermédiaire de son adjoint, Lukwago Hood, dit Pierro.

    Cependant, une faction dissidente des ADF, composée d’une trentaine de combattants, dirigée par Muzaya, ancien commandant militaire au camp de Mwalika, par Benjamin Kisokeranio, proche conseiller de Jamil Mukulu, visé par les sanctions, et par Hassan Nyanzi, fils de Mukulu, a été depuis 2019 active principalement dans le parc national des Virunga, près de la rivière Semuliki.

    Recrutement

    Les opérations des FARDC et l’arrestation de plusieurs collaborateurs et combattants des ADF tout au long de 2020 ont réussi à réduire les effectifs et à restreindre provisoirement les chaînes de réapprovisionnement des ADF, les poussant à intensifier le recrutement et les attaques.

    Les ADF ont continué de recourir à trois méthodes principales de recrutement : le recrutement forcé, essentiellement au moyen de la capture de civils lors d’attaques, la duperie et le recrutement de plein gré par la propagande et la cooptation, les deux dernières méthodes ayant servi également à recruter des individus hors du territoire de Beni ou des frontières de la République démocratique du Congo.

    L’évasion de la prison de Beni, orchestrée par les ADF, a également été conçue comme un effort de recrutement massif.

    Fournitures d’armes et formation militaire

    Des vidéos récentes, des photographies et du matériel inspectés par le Groupe d’experts montrent que les ADF étaient équipées de fusils d’assaut de type AK, d’armes automatiques PKM, de lance-grenades et de grenades RPG-7, de mortiers de 60 mm, de mitrailleuses lourdes, de radios Motorola et d’uniformes militaires. Des machettes et des couteaux ont également été utilisés au cours des tueries, des décapitations et des mutilations.

    Dans les camps des ADF, l’armement était stocké dans des huttes spécifiques sous le contrôle de Kikute et Mzee Yakubu à Madina et d’Amigo à Mwalika. Douze ex-combattants, 5 personnes ayant été enlevées et 15 sources des FARDC ont confirmé que la principale source de fournitures d’armements étaient les attaques contre les plus petites positions des FARDC et des soldats.

    Ces attaques n’étaient conduites que si les besoins en réapprovisionnement devenaient urgents. Le trafic d’armements transfrontalier depuis l’Ouganda s’est poursuivi. Aucune des sources du Groupe, qui comprenaient des ex-combattants proches des chefs des ADF, n’a cité la participation de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), de manière directe ou indirecte, aux transferts d’armements aux ADF.

    Sept ex-combattants des ADF et des personnes ayant été enlevées ont confirmé que la manipulation des armes et les techniques de combat ou d’embuscade continuaient de faire partie de l’entraînement de base des recrues des ADF, tout comme les préceptes de l’islam, et la plupart ont cité Rafiki et Amisi Kasadha, alias Mzee Wako ou Kalume, en tant qu’instructeurs militaires à Madina.

    Des instructeurs dans des camps plus petits, tels qu’Amigo à Mwalika/Domaine, ont parfois envoyé des recrues des ADF à Madina en vue d’une formation avancée.  La durée habituelle des formations principalement de 10 à 30 recrues variait entre une semaine et trois mois, selon les opérations en cours, après quoi les recrues étaient envoyées attaquer des villages et des camps des FARDC.

    Fabrication et emploi d’engins explosifs improvisés et présence de drones de surveillance

    Durant la période considérée, une augmentation des attaques commises à l’aide d’engins explosifs improvisés a été enregistrée, en particulier dans les zones où opéraient les ADF, conformément à la tendance à la hausse qui avait été précédemment signalée. De novembre 2020 à mars 2021, 36 incidents impliquant au total 64 engins explosifs improvisés suspectés ou confirmés, ont été confirmés par le Groupe d’experts.

    Les zones autour de Kainama et d’Eringeti le long de la frontière du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été en particulier contaminées par les engins explosifs improvisés ces derniers mois, ce qui correspondait à un renforcement de la présence et des attaques des ADF dans le sud du territoire d’Irumu et dans le nord du territoire de Beni. Le Groupe d’experts l’attribue notamment à l’intention des ADF de sécuriser les routes de liaison se trouvant géographiquement proches de la frontière ougandaise.

    Des engins explosifs improvisés ont été positionnés principalement pour viser les FARDC. De novembre 2020 à mars 2021, au moins 45 membres des FARDC ont été tués ou blessés dans l’explosion d’engins improvisés. Des rescapés, des personnes ayant été enlevées, des ex-combattants des ADF, des membres du personnel médical et des sources des FARDC ont expliqué que les engins explosifs improvisés avaient été posés le long de sentiers lors d’attaques afin d’empêcher les FARDC de poursuivre les assaillants et de couvrir le retrait des ADF.

    Des engins explosifs improvisés ont également été posés le long des voies d’accès afin de viser les patrouilles pédestres des FARDC et les civils s’approchant des camps des ADF. Des personnes ayant été enlevées et des ex-combattants ont signalé que les engins explosifs improvisés faisaient partie des armements organiques des unités des ADF et étaient transportés systématiquement durant les déplacements.

    Le Groupe d’experts a également confirmé une forte augmentation du nombre de blessés parmi les civils du fait de l’explosion d’engins improvisés suspectés ou confirmés. De novembre 2016 au 15 novembre 2020, aucun cas de civil blessé par des engins explosifs improvisés n’a été répertorié dans l’est de la République démocratique du Congo. De novembre 2020 à mars 2021, au moins 12 civils ont été tués ou blessés dans l’explosion d’engins improvisés.

     Les civils étaient soit des victimes collatérales d’engins explosifs improvisés qu’ils ont eux-mêmes actionné ou étaient visés directement par les ADF, notamment lorsque les engins explosifs improvisés étaient posés dans des champs agricoles dans les zones d’opérations des ADF. Dans ces cas, l’objectif était d’empêcher les civils d’approcher, de contraindre les agriculteurs et les populations locales à quitter la zone contaminée ou d’empêcher les récoltes, selon des ex-combattants et des personnes ayant été enlevées.

    D’après les recherches menées sur le terrain, notamment à Kainama (territoire d’Irumu), les ADF ont utilisé des dispositifs piégés. Le 28 janvier 2021, un soldat des FARDC a été blessé dans l’explosion d’un engin improvisé dans un champ de Budaki, à Kainama, alors qu’il soulevait le corps d’un civil, victime d’une attaque des ADF, qui avait été piégé au moyen d’un engin explosif improvisé. Un ex-combattant en détention a indiqué que les ADF prévoyaient d’acquérir la technologie de fabrication de bombes-suicides. Le Groupe d’experts ne peut cependant pas exclure la possibilité que cette allégation fasse partie d’efforts visant à relier les ADF à l’EIIL.

    Six ex-combattants des ADF et des personnes ayant été enlevées ont confirmé la présence et l’utilisation d’au moins deux drones de surveillance par les ADF au camp de Madina. En mars 2021, la MONUSCO a signalé la présence d’un drone volant près d’un camp des ADF entre Tchabi et Ndalya (territoire d’Irumu). Des ex-combattants et des personnes ayant été enlevées ont déclaré que Meddie Nkalubo, alias « Punisher », pilotait le drone et était un fabricant d’engins explosifs improvisés.

    Des personnes ayant été enlevées et des ex-combattants ont déclaré que les engins explosifs improvisés avaient été montés ou assemblés dans les camps des ADF, principalement à Madina et Mamove. La majorité des composants (piles, explosifs et détonateurs) provenaient de l’Ouganda. Des cartouches vides étaient recueillies sur les champs de bataille, réutilisées et placées dans des casseroles pour amplifier l’explosion des engins improvisés. Des mortiers et des projectiles de grenades ayant servi dans des systèmes de déclenchement ont été volés aux FARDC. Même si quelques engins explosifs improvisés télécommandés ont été observés, la plupart de ceux qui ont été documentés récemment avaient été activés par la victime.

    Des progrès modestes sur le plan des techniques de fabrication d’engins explosifs improvisés ont été attribués à la participation de combattants des ADF de l’extérieur, en particulier du Burundi, du Kenya et de la République-Unie de Tanzanie, par des personnes ayant été enlevées et des ex-combattants. Abwakasi et Seka Kahumi ont été cités en tant que fabricants de bombes.

    Durant la période considérée, le Groupe d’experts n’a pas observé de marquages spécifiques sur des engins explosifs improvisés et n’a pas été informé de fiches techniques trouvées par les FARDC à Madina ou dans d’autres camps dont les ADF s’étaient emparés, pouvant indiquer une participation directe ou indirecte de l’EIIL dans la fabrication et la pose d’engins explosifs improvisés. Les enquêtes du Groupe d’experts ont confirmé que des engins explosifs improvisés avaient été installés à des fins tactiques, offensives, défensives et de harcèlement, plutôt que comme un outil terroriste.

    Attaques contre des civils dans le Rwenzori

    Si les attaques contre les civils se sont poursuivies sur l’ensemble du territoire de Beni et dans le sud de l’Ituri, le Groupe d’experts a noté une augmentation particulière des attaques dans le secteur de Rwenzori depuis la mi2020, un secteur qui avait été relativement épargné par le passé. Depuis juin 2020, au moins 50 attaques ont été signalées et ont entraîné le décès de plus de 250 civils et le déplacement de milliers d’autres.  Sur la base de visites sur le terrain et de plus de 70 témoignages, le Groupe d’experts a conclu que les ADF avaient commis la majeure partie de ces attaques.

    Le Groupe d’experts a enquêté sur deux des attaques perpétrées par les ADF à Nzenga et Lose Lose (Rwenzori), respectivement les 11 et 28 décembre 2020. Elles montrent la façon dont les ADF ont conduit des attaques à des fins de réapprovisionnement, de représailles ou éventuellement pour des raisons idéologiques, notamment en visant des non-musulmans. Elles illustrent également les diverses méthodes et tactiques des ADF, dont l’utilisation d’éclaireurs, les enlèvements, les assassinats et les attaques indiscriminés contre des civils, les destructions et les pillages, comme indiqué précédemment.

    Ces actes constituent des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire et sont passibles de sanctions, aux termes des dispositions de l’alinéa e) du paragraphe 7 de la résolution 2293 (2016) du Conseil de sécurité, telles que reconduites dans sa résolution 2528 (2020). Si les ADF recouraient habituellement à des tactiques d’attaques éclairs, Lose Lose est le premier cas répertorié d’occupation d’une localité durant quelques jours par les ADF.

    Évasion de la prison de Beni

    Le 20 octobre 2020, une attaque contre Kangbayi, la prison de Beni, a causé l’évasion massive de plus de 1 300 des 1 455 détenus qui s’y trouvaient 8. D’après plus de 30 témoignages d’ex-combattants, de détenus, d’évadés, de personnes ayant été enlevées, de membres des forces de sécurité de la République démocratique du Congo et du personnel pénitentiaire, de représentants de la société civile, de chercheurs et de sources diplomatiques et de la MONUSCO, le Groupe d’experts a établi que l’attaque avait été organisée par les ADF et menée par les commandants Amigo et Mulalo, dans le but de libérer des combattants et des collaborateurs du groupe  et de recruter à grande échelle.

    Idéologie, propagande des ADF et liens avec l’EIIL 

    Tout en restant un groupe secret, les ADF ont diffusé depuis 2016 un nombre croissant de vidéos dans les médias sociaux, mettant en avant leur formation, leurs capacités militaires, les affrontements avec les FARDC, leurs prêches et leurs discussions internes. La diffusion des vidéos a commencé peu après l’arrestation en 2015 de Mukulu et a servi à des fins opportunistes et de propagande, consolidant la mobilisation extérieure et le recrutement régional des ADF, tout en renforçant la discipline, l’unité et le moral du groupe.

    Le Groupe d’experts a analysé plus de 45 vidéos de 2006 à 2020, montrant que les ADF cherchaient clairement à projeter un alignement avec l’EIIL, notamment une interprétation radicale de l’islam, comme le fait de tuer des non-musulmans, tout en soulignant un changement par rapport à leur objectif initial, à savoir lutter contre le Gouvernement ougandais.

    Le fait que Baluku prête allégeance à l’EIIL dans une vidéo de juillet 2019 en est une illustration. Baluku est allé plus loin, dans une vidéo de septembre 2020, en déclarant que les ADF n’existaient plus et constituaient à présent une Province d’Afrique centrale de l’État islamique (ISCAP). Un ex-combattant a confirmé que Baluku avait fait une déclaration analogue dans un sermon prononcé au début de 2020 à Madina, qui visait à remonter le moral des ADF durant les opérations des FARDC.

    Lui et d’autres ex-combattants ont déclaré que plusieurs vidéos des ADF et d’autres vidéos des affiliés de l’EIIL au Mozambique et en Afrique de l’Ouest étaient régulièrement diffusées dans les camps des ADF. Malgré ces tentatives de référence à l’EIIL, certaines vidéos récentes publiées par les ADF ne faisaient pas allusion à l’EIIL et certaines vidéos diffusées dans les camps montraient des prêches et les punitions infligées aux personnes qui avaient tenté de fuir, telles que des décapitations.

    Par ailleurs, la radicalité des discours des ADF, leurs textes, positions et pratiques d’endoctrinement dataient déjà de l’époque où Mukulu dirigeait le mouvement. De plus, malgré le nombre élevé d’attaques des ADF contre des civils, les ADF n’ont pas systématiquement tué des non-musulmans.n Les objectifs des attaques étaient surtout stratégiques, à savoir se réapprovisionner en produits et en armes, détourner les opérations des FARDC ou lancer des représailles à la suite de telles opérations.

    En parallèle, l’EIIL a continué de revendiquer la responsabilité des attaques des ADF dans le territoire de Beni et en Ituri, revendications dont le nombre a atteint un niveau important en décembre 2020 et en février 2021. Ces communications étaient mutuellement bénéfiques, complétant et amplifiant la propagande locale des ADF et suggérant que l’EIIL avait une portée internationale accrue.

    Le Groupe d’experts a cependant continué d’observer des décalages entre les communications et la réalité sur le terrain. Quelques heures après l’attaque de Lose Lose du 28 décembre, l’EIIL a diffusé une vidéo avant toute publication par les médias locaux congolais, ce qui pourrait indiquer une amélioration de l’efficacité des voies de communications entre l’EIIL et les ADF. Le Groupe d’experts n’a cependant pas trouvé de preuves concluantes d’un commandement et d’un contrôle de l’EIIL sur les opérations des ADF, ou un encore d’un appui direct aux ADF sur les plans financier, humain ou matériel.

    Vous pouvez lire l’intégralité du rapport ici

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.