Accès Humanitaire

    Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, propose des attaques contre les flux de financement des rebelles ADF, afin d’anéantir définitivement la force de ce groupe armé, qui sème la terreur depuis des années dans la région de Beni.

    A travers son rapport présenté au Conseil de Sécurité de l’ONU, sur la situation en République démocratique entre le 17 mars et le 16 juin 2020, António Guterres fait savoir que malgré la pression militaire exercée sur les ADF, ces derniers demeurent  une menace sérieuse pour les habitants de Beni.

    Il encourage la coopération qui s’observe ces derniers temps entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo, et les éléments de la Mission onusienne, dans la traque de ce groupe rebelle ougandais.

    « Dans la région de Beni, les ADF continuent de représenter une menace sérieuse pour les civils, en dépit de la pression militaire exercée. Pour éliminer cette menace, il sera essentiel de s’attaquer aux flux de financement du groupe et de veiller à ce que les auteurs de violences aient à répondre de leurs actes. Je salue l’engagement pris par la MONUSCO et les forces de sécurité congolaises de renforcer leur coopération, en particulier pour ce qui est du renseignement, domaine dans lequel la Mission a des atouts particuliers. Il est fondamental de consolider ce partenariat, qui est fondé sur la confiance mutuelle et une volonté commune de protéger la population civile, si l’on veut lutter contre les ADF. » dit-il.

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    Selon le Secrétaire général de l’ONU, au cours du 2ème trimestre de 2020, près de 30 attaques ont été perpétrées par des combattants présumés des ADF, au cours desquelles au moins 89 civils ont été tués, parmi eux 18 femmes.

    Les ADF ont également continué de s’en prendre aux soldats des FARDC, qui ont déploré au moins 45 victimes, à en croire ce rapport.

    Irenge Bagenda

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