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    Des activités sont restées paralysées toute la journée de ce mardi 28 décembre 2021, sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu; après le mot d’ordre de la Société Civile appelant à une ville morte.

    Des écoles et boutiques fermées, les habitants n’ont pas vaqué à leurs activités champêtres dans certains territoires.

    A Fizi, il s’est observé un arrêt total d’activités. Des bureaux administratifs fermés, et des écoles.

    A Mboko Centre (chef-lieu du secteur de Tanganyika) également; toutes les activités ont tournées au ralenti, témoignent des sources sur place.

    Egalement à Shabunda, comme l’annonce la Société Civile locale; des activités n’ont pas fonctionné à 60%.

    Des habitants sont restés dans leurs maisons et n’ont pas vaqué à leurs occupations quotidiennes.

    « C’est vrai que  des activités n’ont pas eu lieu jusqu’à 60%. Les gens ont tant soit peu respecté cette décision; même si la mobilisation a été faite en retard; » dit Joseph Mpeseni, président de la Société Civile de Shabunda.

    En ce qui concerne, le territoire de Kalehe, seules les écoles ont ouvert leurs portes.

    société - sud-kivu

    « Cette décision a été respectée. Seules les écoles qui ont ouvert leurs portes. Les autres activités étaient paralysées;» précise Délphin Birimbi, président du Cadre de Concertation de la Société Civile de Kalehe.

    Cette mesure a été également appliquée à Walungu, où le territoire a été à l’arrêt.

    Lire aussi: « Province morte » au Sud-Kivu: Nyamoma défié, Bukavu à l’arrêt !

    « Toutes les activités sont paralysées ici. Les enfants sont partis à l’école et ont été renvoyés par leurs enseignants. Les centres commerciaux également fermés. On a l’impression que le milieu a cessé de fonctionner. » nous parle Safari Byakuvene, habitant de Mugogo.

    C’est le même constat pour notre permanent à Walungu, Ombeni Byakupita. Mwenga et Kabare, les activités ont aussi tourné au ralenti.

    Des parents ont refusé d’envoyer leurs enfants à l’école.  C’est le cas de Katana, Kavumu, Kabamba, Lwiro…

    Kamanyola, n’est pas resté insensible, la ville morte a aussi été respectée ce mardi par la population; pour dire non à la présence des troupes étrangères sur le sol congolais. L’appel est de la société civile du milieu.

    Disons que cette situation intervient après le mot d’ordre du Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu; appelant à une ville morte pour dire non à une probable entrée de la police rwandaise à Goma.

    Abiud Olinde

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