50 délégués des organisations membres ou non, du mouvement « Rien sans les femmes »; participent depuis ce lundi 12 avril 2021 à Bukavu; à un atelier sur l’élaboration d’une feuille de route provinciale, dans le cadre du projet « Tufaulu Pamoja ».
Espérance Mawanzo; point focal du mouvement Rien Sans les Femmes à Bukavu; indique que cet atelier permettra à leur mouvement, de définir la ligne à suivre, planifier les activités à mener durant les trois ans que durera le projet.
« Nous sommes ici réunis dans le cadre du projet Tufaulu Pamoja, financé par l’ambassade la suède à travers CAFOD; pour définir les actions à mener durant les trois ans de ce projet; et qui nous permettront d’atteindre les objectifs fixé dans ledit projet. Comme vous l’avez remarqué, nous avons réuni les déléguées des organisations des femmes et des acteurs sociaux influents de la province. Ensemble nous allons définir, selon le besoin de la province, comment nous y prendre pour arriver à une participation effective de la femme dans les instances de prise de décision. Ici on devra définir qui fera quoi, comment, quand et avec quels moyens » a-t-elle fait savoir.
Pour ce premier jour, après le mot d’ouverture du point focal de RSLF, des participants ont suivi un exposé introductif sur le contexte de l’autonomisation des femmes et la participation politique; présenté par l’organisation Réseau des femmes pour les droits et la Paix, (RFDP).
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Dans son exposé, Baciyunjuze Jean-Baptiste, chargé des programmes au Réseau des Femmes pour les Droits et la Paix; a expliqué comment l’autonomisation et la participation politique sont deux concepts liés. Il a indiqué que cette autonomisation touche tous les aspects de la vie de la femme. Selon lui, une femme sans pouvoir économique très fort, ne peut prétendre avoir accès à la participation politique; et ainsi accéder aux instances de prise de décision.
« L’autonomisation et la participation politique de la femme sont liés; parce que l’un fait appel à l’autre. Cette Autonomisation de la femme touche tous les aspects de la vie humaine. Si on veut que la femme participe activement et efficacement à la gestion du pays ou même de sa famille; et prendre part aux instances de prise de décision, il faut la renforcer économiquement » a-t-il déclaré.
Après cet exposé, Solange Lwashiga de caucus des femmes est revenue sur la résolution 1325 et ses innovations. Cet outil considéré comme la bible de RSLF dans ce projet
Disons que ces assises qui se déroulent à l’hôtel Belvédère vont durer 3 jours. A l’issue de cet atelier, une feuille de route provinciale, pour les trois ans du projet Tufaulu Pamoja; sera élaborée et compilées avec celle des autres provinces pour constituer la feuille de route nationale.
Judith Maroy