L’inter-fédération de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Sud-Kivu appelle les habitants de Bukavu en particulier et du Sud-Kivu en général a observer une journée sans travail ce lundi 11 mai 2020.
Cet appel a été lancé lors d’une conférence de presse tenue au siège de ce parti ce vendredi 8 mai 2020.
Pour le président de l’inter fédération du parti de Vital Kamerhe au Sud-Kivu, Richard Bunani indique que ceci est fait, dans le cadre de faire respecter les multiples demandes des électeurs du président national de l’UNC Vital Kamerhe aujourd’hui en détention dans la prison centrale de Makala à Kinshasa et dont le procès est fixé à ce lundi 11 mai.
Demandant que ce procès soit public et que tout le monde puisse avoir la chance de suivre sans dérangement ce procès et connaitre la vérité sur toutes les accusations portées contre Vital Kamerhe.
« Nous avons trouvé qu’il est bon de partager leur souhait, en demandant à ce que tout le monde puisse observer ce lundi un petit repos, afin de demander que ce procès là puisse être public et que ça puisse être publié dans tous les médias pour que nous puissions avoir la chance de suivre la vérité que notre président national va exposer dans ce procès. Que chacun d’entre nous puisse avoir l’occasion de savoir ce qu’il y a comme vérité et mensonge dans tout ce qu’on accusé notre président » souligne Richard Bunani
Bunani révèle que le parti UNC s’est rendu compte bien avant que ce procès devient de plus en plus politique et il est nécessaire que cette information soit portée à l’attention du public.
« Pour savoir que Vital Kamerhe n’est pas responsable de tout ce qu’on porte comme accusation. Nous espérons bien qu’ils vont répondre à notre demande, celle de rendre public ce procès. Pour que nous puissions arrêter avec les mensonges qui sont entrain d’être distillés par ci par là sur les réseaux sociaux » croit l’inter fédération de l’UNC au Sud-Kivu.
Il demande à tous les Sud-Kivitiens en collaboration avec les 86.000 électeurs de Vital Kamerhe dans la ville de Bukavu de rester à la maison, manifester la solidarité et montrer qua la population du Sud-Kivu n’est pas d’accord avec ce qui est entrain d’être fait.
«Nous voulons qu’il ait un procès juste, équitable, sans sentiments, un procès où on ne dira que la loi.» A conclut le président fédéral de l’UNC au Sud-Kivu
Joël Mugisho