La communauté de Babembe à Kinshasa a aussi réagit sur un probable dialogue qui est entrain d’être envisagé pour parler de la situation qui prévaut dans les Hauts Plateaux de Fizi et Itombwe (Mwenga) en particulier.
Pour cette communauté; il y a des préalables qui doivent être respectés avant tout dialogue dans cette partie de la province.
Selon un communiqué rendu public ce jeudi 24 novembre 2019 à Kinshasa, la communauté Bembe à travers son président Yoram Eciba W’Issanganino se dit être profondément préoccupée par la situation sécuritaire dans les hauts plateaux de Fizi-Itommbwe et demande instamment aux instances du pays de mettre en oeuvre toutes les dispositions politiques, juridiques, susceptibles de restaurer la paix dans cette partie du territoire national.
Tout en rappelant qu’elle tient sans ménagement à la paix dans son espace vital, la communauté de babembe a cependant dit « préciser sans ambages » qu’elle tient beaucoup à ses terres et à l’intégrité du territoire de Fizi et du secteur d’Itombwe.
Elle pense en outre que la présentation des personnes haineuses qu’on lui colle, la falsification de l’histoire migratoire, le changement frauduleux des toponymes sont des mensonges pour s’attirer la compassion de la communauté internationale et justifier l’obtention d’un espace de terre propre.
Après avoir brossé sur l’historique de ce conflit dans les hauts plateaux de Fizi-Itombwe, la communauté de Babembe veut que les populations autochtones soient rassurées notamment par « la suppression des dispositions frustratoires du décret créant la commune de Minembwe, changement des commandants mono-ethniques des troupes en fraction dans le territoire de Fizi, la libération de nos frères autrefois maimai qui se sont rendus et qui ont été les uns arrêtés et les autres tués pourtant appelés à se rendre pour contribuer au retour de la paix de la région. »
Les violences dans la région de Fizi-Itombwe ont repris depuis maintenant deux mois et les affrontements entre les groupes rebelles locaux et étrangers sont devenus trop sanglants entraînant ainsi la mort des plusieurs personnes civiles et d’énormes dégâts matériels.
L’ancien vice-président de la Ceni, s’est alors proposé comme médiateur d’un prochain dialogue dans cette région. Il n’a pas traîné d’être récusé par plusieurs organisations de la société civile et même la communauté de Babembe qui estiment qu’il serait juge et partie. Il a par la suite renoncé, considérant qu’il n’est pas normal qu’on soigne ceux qui ne veulent pas être guéris.






