Accès Humanitaire

    Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Chargé des Operations et de la Protection, David Gressly, en séjour en Ituri se dit préoccupé par la persistante de l’insécurité dans cette partie de la RDC.

    Devant la presse à Bunia, avant de s’en voler pour Goma, David Gressly a réaffirmé l’engagement de la MONUSCO; aux côtés des populations civiles qui sont victimes des atrocités des groupes armés à travers la Province. Mais aussi des autorités, pour que les auteurs de toutes ces violences soient traqués et traduits en justice.  

    « Je suis très préoccupé par la situation actuelle sur le terrain qui reste très tendue. J’ai parlé avec les populations locales, mais aussi des déplacés. Il y a toujours beaucoup de déplacements de populations, ce qui signifie qu’il demeure un problème majeur d’insécurité » a-t-il dit.

    David Gressly s’est entretenu avec la presse locale de Bunia avant de s’envoler pour Goma au Nord-Kivu, réaffirmant l’engagement de la MONUSCO aux côtés des populations civiles qui sont victimes des atrocités des groupes armés à travers la Province, mais aussi des autorités, pour que les auteurs de toutes ces violences soient traqués et traduits en justice. 

    Il a aussi annoncé que la MONUSCO veut soutenir le renforcement des positions FARDC dans cette région en essayant « de créer au moins deux bases militaires dans cette zone pour protéger les populations.  

    « On va rester engagés dans tous les domaines. Notre Force va rester dans cette zone affectée par la violence pour protéger les civils, on va voir comment on va augmenter cette protection, malgré nos limites. Nos priorités restent les mêmes : protéger les déplacés, protéger la Route Nationale 27, protéger Bunia », a-t-il affirmé. 

    On ne peut pas accepter l’impunité pour tous ces actes de violence.

    En outre, le RSSG a rappelé l’importance de rendre justice aux victimes des violences.

    « il y a trop de victimes ici, on ne peut pas accepter l’impunité pour tous ces actes de violence. On va continuer notre appui au Procureur pour des poursuites contre ceux qui ont commis ces crimes contre l’humanité », a-t-il assuré. 

    De l’autre côté à Fataki et Bayoo ,dans le Territoire de Djugu, où il s’est rendu avec une équipe de l’Union européenne venue de Kinshasa, David Gressly a prêché la paix, la cohabitation pacifique et la cohésion sociale.  

    « L’Ituri ne se développera pas sans paix et il appartient à chaque Iturien et à chaque Iturienne d’apporter sa pierre à l’édifice, » a-t-il martelé, face aux délégations des communautés locales et de la Société civile qu’il a rencontrées.

    Dans ce territoire, des groupes armés tuent des civils chaque jour, pillent les biens de la population, violent des femmes quand ils ne les enlèvent pas et incendient des maisons et boutiques des habitants.  

    « Il est clair que les tensions entre les communautés persistent ici. Nous allons continuer à promouvoir, avec notre Bureau de l’Ituri, le dialogue intracommunautaire; pour retrouver le chemin vers la paix. On va rester engagés auprès de toutes les communautés. Car sans la paix, c’est difficile d’envisager un quelconque développement. Notre message a été très clair : si on veut le développement, il faut d’abord avoir la paix. Et pour avoir la paix, il faut que tout le monde vive en paix avec l’autre », déclare David Gressly

    Judith Maroy

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    Un commentaire

    1. La honte ne tue pas, ce gens sont ils normal comme tout les humains oubien sont de 👿 demon!, de qui, ils prenent la population congolaise?

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