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    Le 17 août dernier s’est tenu à Kinshasa, une rencontre entre le Gouverneur du Sud-Kivu Théo Ngwabidje; et le ministre national de l’Agriculture Jean Joseph Kasonga Mukuta.

    La cellule de communication du Gouvernorat qui livre cette information; indique que Théo Ngwabidje Kasi est parti faire part au ministre de l’Agriculture; des failles qu’enregistre le Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands-Lacs (PICAGL) en cours d’exécution dans sa province.

    Elle note que parmi les failles dudit projet, il y a notamment le fait qu’à 17 mois de sa fin; sur les 324 kilomètres de routes de desserte agricole que le projet devait réhabiliter, aucun n’a été réalisé à ce jour.

    Il en est de même de l’aménagement hydro-agricole, des centrales hydroélectriques ou encore de l’adduction d’eau; qui n’ont pas été réalisés.

    Egalement, poursuit la dépêche, il a été relevé des failles au niveau de la Coordination du projet; qui se caractérise par la centralisation de toutes les activités, ce qui conduit au retard dans la réalisation de certaines d’entre elles.

    En guise de pistes de solution à ces failles, le Gouverneur du Sud-Kivu a proposé notamment; que la Banque mondiale, principal bailleur des fonds, donne l’avis de non objection des études à impact environnemental et social déposé par l’UNOPS; pour démarrer les activités des routes.

    Aussi, pour les aménagements hydro-agricoles, Théo Ngwabidje a demandé que le projet donne ce travail à une autre organisation; ayant déjà entrepris un projet similaire dans la plaine de la Ruzizi.

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    Signalons qu’afin de capitaliser les 17 mois restants du projet; il a été envisagé une évaluation mi-parcours du projet PICAGL; était prévue pour le mois de juin 2020 pour corriger et réorienter certaines activités; mais elle n’a pas encore été faite.

    Parmi les entités qui devraient bénéficier de la réhabilitation des routes de desserte agricole; figure le territoire de Kabare, qui dans sa partie Nord, sur la route Amsar-Birava; où comme plusieurs autres, les populations ont du mal à acheminer leurs produits champêtres dans la ville de Bukavu.

    Au début de l’année 2020, les autorités politico-administratives avaient affirmé que le projet PICAGL; devrait commencer avec la réhabilitation de cette route début février. Mais plus de 7 mois après, rien n’est visible sur le terrain et les populations ne cessent de crier haut et fort au secours de l’autorité provinciale.

    Bertin Bulonza

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