Pelouse synthétique au stade de Kadutu: Prince Cokola constate que les travaux « évoluent très bien » – La PrunelleRDC.info

Le président de la Fondation qui porte son nom, Cokola Katintima et Coordonnateur provincial de la Cellule des sports de la campagne d’Emmanuel Ramazani Shadary  au Sud Kivu se réjouit du déroulement des travaux de la pose de la pelouse synthétique au stade de la concorde de Kadutu.

C’est ce qu’a indiqué Prince Cokola ce dimanche 23 décembre 2018 dans l’avant-midi au cours d’une visite d’inspection des travaux effectués au stade de la Concorde de Kadutu.

Prince Cokola, qui est particulièrement impliqué dans les travaux de la pelouse synthétique a loué les efforts du chef de l’Etat pour doter Bukavu d’un stade moderne.

« Nous étions ici au mois d’Août de cette année pour annoncer à toute la population de Bukavu en particulier et du Sud-Kivu en général que le chef de l’Etat, son excellence Joseph Kabila Kabange Joseph nous a envoyé pour dire à la population que les travaux de réhabilitation de ce stade de Kadutu allaient commencer. Au mois d’Août nous avons placé la commande pour l’achat de la pelouse synthétique et nous étions encore ii en décembre pour amener la pelouse synthétique qui est déjà ici avec nous et nous sommes venus juste pour la supervision des travaux de la pose de la pelouse synthétique dans ce stade de Kadutu. Nous faisons le constat que les travaux évoluent bien et d’ici le mois de Janvier par la grâce de Dieu, tous ces travaux seront terminés et aujourd’hui nos équipes qui vont jouer dans d’autres provinces par manque de terrain vont commencer à jouer ici chez-nous à Bukavu. Nous remercions le chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange qui a souhaité doter la ville de Bukavu, la population du Sud-Kivu de ce bijou qui est en construction » a dit le président de la Fondation Cokola Katintima.

Celui-ci a rassuré la population que les travaux pour la pose de la pelouse synthétique évoluent très bien avec « zéro blocage ». « Tous les matériels à 100% sont déjà ici sur place, il est important que nous puissions nous approprier de ces travaux » rappelle Cokola.

Concernant la construction de tout le stade qui n’est pas dans un état propre, Cokola rassure qu’il s’agit des premiers travaux sur le terrain. La suite pourrait venir. «Nous allons étape par étape. Aujourd’hui nous commençons avec le terrain et puis, il va y avoir aussi les travaux au niveau des vestiaires. Il y a beaucoup des défis qu’il faut relever et nous y allons étape par étape » dit-il.

L’ingénieur Keneth de l’Entreprise Sud-Africaine qui exécute les travaux, a noté que la principale difficulté ce sont les intempéries qui peuvent pousser à aller à une semaine du délai initialement prévu.  Celui-ci renseigne qu’après l’étape de terrassement, arrive bientôt celle du mixage du ciment et sable et la suite.

A côté de Cokola, le Directeur provincial de l’Office des Voiries et Drainage qui, à son tour a rassuré que l’évacuation de l’eau au stade ne posera plus de problème.  « Je ne pense pas qu’il y aura un problème d’évacuation d’eau parce que le concepteur de ce stade avait prévu le canal tout autour du stade. C’est par là qu’on a commencé en travaillant la plateforme. On a nettoyé la canalisation et aujourd’hui il n’y pas de problème. Vous pouvez passer et constater qu’après la pluie il n’ y a pas de stagnation d’eau mais il y a quelque chose qu’on va corriger avec le temps » rassure le responsable de l’OVD en province.

Ce sera donc la bonne nouvelle de Janvier si toutes les prévisions sont respectées. Une nouvelle qui fera certainement oublier les travaux de construction du stade de Nyantende et dont l’inauguration est prévue pour Janvier par le Gouverneur du Sud-Kivu mais qui n’évoluent presque pas.

Le stade de la Concorde de Kadutu sera donc, s’il est doté d’une pelouse synthétique, parmi ceux qui sont fréquentables mais nécessitera un travail permanent des usagers. Des usagers que Prince Cokola Katintima appelle au bon usage de l’ouvrage.

Adonis Lubambo

« Le gouvernement congolais doit prendre conscience des richesses touristiques et de les valoriser… »

Cette déclaration est de l’assistante au département du tourisme et hôtellerie à l’ISP-Bukavu, Bernadette Atosha Byemba à l’occasion de la journée mondiale du tourisme célébrée le 27 Septembre de chaque année.

Le thème retenu cette année est le «tourisme et emploi, un avenir meilleur pour tous »

Selon  Atosha Byemba, coordinatrice de l’Agence de la Promotion et la Valorisation du Tourisme (APROVATOUR), l’inexploitation des sites touristiques occasionne un manque à gagner et fait perdre beaucoup d’emplois à la Province et au Pays. 

« la quasi totalité des sites est encore naturelle et inexploitée alors que c’est l’exploitation de ces derniers qui fera du Sud-Kivu, une province de destination par excellence et une source de création d’emplois. le tourisme fait donc partie des secteurs qui touchent toutes les différentes couches sociales bien qu’il reste encore beaucoup à faire, il est un pilier du développement économique par excellence

Par ailleurs, cette chercheuse et enseignante a profité de passer en revue l’état de lieu du tourisme dans la province du sud Kivu où actuellement, la province compte 109 sites touristiques dont 28 dans la ville de Bukavu,7 en territoire de Walungu ,10 dans Fizi,11 à d’Uvira ,14 en territoire de Mwenga ,10 en territoire de Shabunda ,13 en territoire de Kabare, le territoire d’Idjwi et celui de kalehe compte respectivement 7et 8 sites.

Cependant, plusieurs facteurs contribuent au blocage du développement du tourisme entre autres la politique, l’économie, les infrastructures et la sécurité.

Bernadette Atosha invite le gouvernement congolais à prendre conscience des richesses touristique que regorgent le Sud-Kivu et la RDC les valoriser afin d’inciter les partenaires à investir dans le secteur touristique et accroître ainsi le nombre des touristes tant nationaux qu’internatinaux vue que

«le tourisme c’est l’or blanc du troisième millénaire».

Le gouvernement provincial du Sud-Kivu doit aussi penser à réhabiliter le musée culturel du Kivu à Muhumba dans la ville de Bukavu en y ramenant des espèces animales (les serpents, crocodiles, Chimpanzé,…) comme ça se fait dans d’autres pays envie de permettre aux personnes qui ont moins de moyens de se rendre au PNKB ou à Lwiro de voir aussi ces espèces rares qui font la fierté de la RDC.

Aux parents et aux autorités des établissements scolaires de cultiver dans la mentalité des enfants le goût du tourisme en organisant des excursions, randonnée et safari dans différents sites de notre province pour les permettre de découvrir leurs milieux et différentes espèces animales qui y vivent.

Saluant la ferme détermination des responsables du Centre de Recherche en Sciences Naturelles ( CRN-LWIRO) dans la réhabilitation des primates, Atosha Byemba a tenu à remercier les personnes qui se sont impliquées dans la résolution des conflits entre le Parc National du Kahuzi-Biega (PNKB) et les pygmées et appelle les uns et les autres au respect des engagements pris., conclut la coordinatrice de l’Agence de la Promotion et la Valorisation du Tourisme (APROVATOUR), Bernadette Atosha.

Signalons qu’au Sud-Kivu aucune activité n’a été organisée ni par la division du tourisme ni par le ministère, à l’occasion de cette journée dédiée au tourisme.

Abdallah Mapenzi

Cinq humoristes de la sous-région des grands lacs seront sur scène ce samedi 28 septembre 2019 en début d’après midi.

Pour la première fois ils vont tous monter sur scène et dans un spectacle d’humour intitulé «plat du jour», ces cinq humoristes vont égayer le public Gomatracien à l’Institut Français à partir de 17 heures. 

Sous l’accompagnement de l’Institut Français et la Coopération Suisse, ces humoristes du Congo, du Rwanda et du Burundi ont été ensemble pour préparer cette œuvre qu’ils présentent pour la première fois à Goma aujourd’hui samedi 28 septembre 2019.

«Le plat du jour» que les humoristes  invitent à déguster cet après midi à Goma, consiste à faire passer un message au public  sur «leurs différences mais qui les unissent ».

«C’est une grande fierté pour nous car c’est la première fois que les humoristes de la région des grands lacs se mettent ensemble et tous dans une même pièce comme si on jouait au théâtre mais qui n’est que du théâtre. » dit Joyeux Bin Kabodjo, l’un d’eux à Laprunellerdc.info.

Parmi les acteurs qui montent sur scène ce soir on peut voir, Espoir Bulangalire le «réparateur des Fans», Joyeux Bin Kabodjo, et d’autres du Rwanda et du Burundi.

Selon les organisateurs,  ce spectacle se fera en tournée qui commence à Goma puis suivre Bukavu, Kigali et enfin Bujumbura.

Les organisateurs invitent donc le public de Goma à venir nombreux déguster «le plat du jour » préparé pour eux, pour les divertir, le faire rire, l’égayer. L’entrée est libre et gratuite, insistent-ils

Jean-Luc M.

Vue du Lycée Wima, une école Conventionnée Catholique de Bukavu. Photo d’illustration

C’est visiblement une pilule amère pour les parents et élèves de la province du Sud-Kivu. Plusieurs ne supportent pas la grève annoncée par les enseignants du secteur Conventionné (Catholique et Protestant) déclenchée depuis le 25 septembre 2019 dernier à Bukavu.

Une grève qui arrive alors que l’Etat a décidé de prendre en charge ses enseignants et interdit formellement le paiement d’un quelconque à l’école primaire.

A Bukavu comme dans plusieurs autres villes et territoires de la Province du Sud-Kivu, c’est la colère. Beaucoup ne comprennent pas « la précipitation » des syndicalistes du secteur catholique et protestant qui n’ont pas donné « respecté les procédures pour arriver à la grève » comme le prévoit la loi.

Nombreux suspectent l’Eglise Catholique du Sud-Kivu, principalement, d’être le véritable bénéficiaire de la prime et à la base de cette grogne des enseignants de son secteur. L’Eglise Catholique suivie naturellement par celle Protestante quand on parle de la prime, car étant les plus grands bénéficiaires, rappelle d’ailleurs l’UDPS Bukavu.

«Le Kapita, notre monsieur, que l’Etat a désigné pour gérer les écoles en son nom s’est enrichi plus que même l’état. Et cette personne aujourd’hui a tendance à nous dire qu’elle n’est pas d’accord avec la gratuité. La prime a ouvert une brèche aux gestionnaires d’écoles de multiplier autant des frais illégaux…Les écoles catholiques par exemple, ont fait payer les œuvres missionnaires pontificales/OPM. Depuis le tremblement de terre de 2008 jusqu’aujourd’hui chaque élève paye 1$ le mois pour la construction de la coordination Catholique qui jusqu’ici n’est pas achevée. Il y a même des écoles qui faisaient payer des dîmes mensuelles aux enseignants. Maintenant qu’un nouveau Président de la République arrive et dit d’arrêter, ils sont entrain de multiplier des manœuvres pour qu’on y revienne parce que les uns avaient des chantiers en cours, des hôpitaux, des véhicules commandés en Chine et qui ne sont pas encore dédouanés» s’indigne Théodore Mseme, Président Fédéral de l’UDPS Bukavu.

La Coalition pour la Sauvegarde des Droits Humains (CSDH) a d’ailleurs fait un véritablement réquisitoire contre les Eglises dans ce dossier de la prime.

« La Prime criminelle qui a appauvri les parents et des familles entières a été adoptée comme de la blague dans les années 1990, sous l’accompagnement religieux avec savon Nyota. Progressivement, vous avez fait comprendre à Mobutu que vous étiez en mesure de remplacer l’État en payant les enseignants sans trop peser sur le parent. Progressivement, vous avez augmenté les montants, asphyxié économiquement des milliers de familles et poussé plusieurs enfants intelligents à ne jamais avoir accès à l’éducation. Nous vous devons donc la médiocrité*que vous avez décriée il y a peu! Le pays vous doit la montée exponentielle des enfants de la rue, des Shege, de Kuluna et des enfants sorciers ou soldats. écrit son Secrétaire Exécutif Karl Mweze.

Il propose de mettre fin au système d’écoles conventionnées ou d’hôpitaux Conventionnés, car, dit-il, «les services escomptés ne sont toujours pas rendus ».

«Ainsi, l’État doit reprendre en mains ses responsabilités. L’État doit récupérer et s’occuper de ses écoles toute en créant d’autres. Idem pour les hôpitaux. Cela fait partie du changement et d’une gouvernance autre qui est grandement attendu !», propose Karl Mweze.

Cette possibilité a été également évoquée par l’UDPS au Sud-Kivu en conférence de presse ce vendredi 27 septembre.

«On les appelle les écoles conventionnées. Il y a une convention entre l’Etat et l’Eglise. Il suffit que la Convention faite entre l’Etat et l’Eglise soit abrogée pour que l’Eglise ne puisse plus gérer les écoles dites conventionnées catholiques à part celles dont l’Eglise a acheté les parcelles et construit par la suite. Le Collège Alfajiri n’est pas différent de la maison de la Poste. Toutes ces maisons ont été construites par l’Etat et ce n’est pas différent de l’hôpital Général qui est actuellement sous la gestion de l’Eglise Catholique. L’Etat est en droit aujourd’hui de dire mesdames, messieurs, remettez-moi mes écoles car je suis en mesure de les gérer et je vais moi-même gérer les animateurs. On a donné la gestion à nos Eglises parce qu’on a cru en nos pasteurs pour nous permettre de bien le faire» a expliqué Théodore Mseme, président Fédéral ad intérim de l’UDPS Bukavu.

Ces positions sont de plus en plus soutenues par des parents et autres leaders d’opinion de Bukavu qui estiment qu’il est temps que l’Etat reprenne son autorité. Pour beaucoup, cette situation d’écoles conventionnées et d’autres responsabilités laissées à l’Eglise continuer à fragiliser l’Etat et ne lui permettra jamais de mener des reformes nécessaires pour le bien de ses concitoyens.

Jean-Luc M.

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