Patient Bashombe juge « inacceptable » le décès après torture de Cabral Yombo (Société Civile Hombo)

Les réactions d’indignation pleuvent après la mort de l’activiste des droits humains et Président de la Société Civile de Hombo (nord), territoire de Walikale au Nord-Kivu, Cabral Yombo.

Pour le Coordonnateur de la Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement (DYCOD), il faut se « lever » pour exiger des enquêtes.

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« Torturé par la police, mort de Cabral Yombo, activiste de droits humains s’en est suivie à Walikale/Nord-Kivu 31oct. Inacceptable ! Levons-nous, Exigeons des enquêtes& sanctions exemplaires », Patient Bashombe sur son compte Twitter.

Cabral Yombo est décédé à l’Hôpital ( Bukavu), la nuit de ce dimanche 31 Octobre 2021 après avoir été torturé par des éléments des Forces de défense et de sécurité, selon l’organisation PPI.  Il s’était opposé au paiement d’une perception sans fondement légal dans le Secteur des Bakano.

#RDC Torturé par la police, mort de CABRAL YOMBO, activiste de droits humains s'en est suivie à Walikale/Nord kivu 31oct. Inacceptable! Levons- nous,
Exigeons des enquêtes& sanctions exemplaires @fatshi13 @LukondeSama @MONUSCO @USAmbDRC @Jmchataigner @soniarolley @IsralMutombo11

— Patient BASHOMBE M (@MeBashombe) November 1, 2021

Cette situation a été également dénoncé par Juvénal Munobo, député National élu de Walikale. Il demande que les responsabilités soient établies.

Contexte

D’après les informations recueillies par l’organisation PPI, Cabral Yombo a plaidé pour la suppression d’une taxe dite colporation prélevée sur les produits champêtres, jugée d’illégale et évaluée à 4.000 FC (soit 2 dollars américains).

Malheureusement, explique l’organisation, le Chef de Secteur n’a pas voulu l’entendre de son oreille et a ordonné qu’il soit recherché et arrêté.

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Retrouvé à l’hôtel « la Bénédiction de Dieu » de Hombo Nord (où il se cachait) par les militaires largués sur le terrain par ce Chef de Secteur, poursuit PPI, il a été torturé et jeté par terre à partir du premier étage où il se trouvait, étant ligoté mains et pieds, il est tombé commençant par la tête.

Déjà Samedi, la situation était tendue dans la région. Des habitants sont sortis pour protester contre les tortures subies par ce défenseur des droits de l’homme. Ils demandaient qu’il soit transféré dans un hôpital pour recevoir des soins appropriés.

Jean-Luc M.