Accès Humanitaire

    Plusieurs attaques armées sont rapportées dans plusieurs villages du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

    Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et plusieurs sources de la Société Civile attribuent ces attaques aux éléments du Mouvement du 23 Mars (M23.)

    Joint par LaPrunelleRDC.info ce lundi 22 novembre 2021, Jean Marie Runiga, un des anciens responsables de ce mouvement rejette toutes ces allégations; et soutient que les ex combattants de son mouvement sont bel et bien cantonnés à Kampala en Ouganda; et d’autres au Rwanda où ils attendent leur rapatriement; tel que convenu avec le Gouvernement congolais.

    Jean Marie Runiga indexe plutôt la frange de son compagnon Sulutani Makenga, qui selon lui est présent sur le sol congolais depuis 2017.

    « Aucun élément du mouvement M23 n’a quitté le Rwanda pour attaquer le Congo. Jean Marie Runiga n’est pas concerné ni de près ni de loin par les attaques qui se font actuellement en RDC. Un accord a été signé en 2019 entre le gouvernement congolais et le M23; et on attend le rapatriement des ex combattants gardés en Ouganda. S’il  y a ce qui se passe en RDC; qu’on demande au groupe de Makenga qui est au Congo depuis 2017 » a affirmé Runiga.

    Cette déclaration de Jean Marie Runiga vient corroborer ce que son collègue Bertrand Bisimwa, l’un des responsables du M23, a affirmé la fois dernière; que son mouvement reste « déterminé » à respecter les accords qu’il a signé avec le gouvernement de Kinshasa. Celui-ci a nié toute implication des « anciens » rebelles du M23 dans les affrontements sur le sol congolais.

    Contexte

    Depuis le début du mois de novembre en cours, les FARDC ont affirmé qu’elles s’affrontaient avec des rebelles du M23; qui attaquent leurs positions.

    Ce dimanche 21 novembre, plusieurs sources dans le territoire de Rutsuru ont affirmé que ces rebelles du M23 ont occupé deux villages dont Nyesisi et Ndugo (Rugari); proches du Parc National des Virunga depuis 23 heures 30 minutes de dimanche à ce lundi.

    Peu avant, l’Institut congolais de la conservation de la conservation de la nature a accusé des éléments du même mouvement d’être à l’origine d’une attaque contre un poste de patrouille des écogardes à Bukima. Au moins un écogarde a été tué dans cette attaque et la ration emportée par ces assaillants lourdement armés. 

    Le même dimanche, les éléments du M23 ont été pointés du doigt par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, (ICCN) comme étant auteur de la dernière attaque contre le poste de patrouille des écogarde à Bukima ayant fait au moins un mort.

    En outre, lors d’un bouclage mixte Police Nationale Congolaise (PNC) et des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) la nuit du mercredi au jeudi 18 novembre 2021, au quartier Bujovu, en commune de Karisimbi, ville de à Goma au Nord-Kivu, 172 personnes avaient été interpellées. Parmi elles, figuraient 42 sujets Rwandais.

    A en croire le Colonel Njike Kaiko, Porte-parole de la 34ème région militaire, parmi les personnes interpelées dans plusieurs maisons de ce quartier lors du couvre-feu, figuraient 42 sujets rwandais en situation irrégulière sur le sol congolais, 6 ex éléments du M23 qui se sont infiltrés et d’autres suspects.

    Bertin Bulonza 

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