Accès Humanitaire

    L’organisation internationale de défense des droits humains, Human Right Watch a enregistré environ 130 civils; dont des femmes et des enfants, qui ont été tués par des rebelles du groupe armé NDC-R aile Guidon Shimiray depuis 2018. Cela, malgré le mandat d’arrêt lancé par des autorités congolaises contre ce chef rebelle.

    « Human Rights Watch a documenté des exactions généralisées commises par le NDC-R contre des civils dans certaines zones du territoire de Masisi, ainsi que dans et aux alentours de la localité de Katsiru, dans le territoire de Rutshuru. Selon les relevés du Baromètre sécuritaire du Kivu, le groupe a tué plus de 130 civils, dont des enfants, depuis 2018 » peut-on lire dans la communication faite par HRW.

    Human Rights Watch regrette que le mandat d’arrêt lancé, par des autorités judiciaires congolaises n’ont pas empêché à Guidon et ses hommes à commettre des exactions contre les civils sur le territoire son son contrôle. Il veut voir des autorités militaires impliquées dans son soutien fassent objet d’enquêtes sérieuses et indépendantes.

    « Le mandat d’arrêt délivré en 2019 n’a pas empêché Guidon de commettre d’horribles exactions contre des civils dans les zones qu’il contrôle. Les individus qui le soutiennent au sein de l’armée congolaise devraient faire l’objet d’une enquête et de poursuites judiciaires pour s’être appuyés sur une milice responsable d’abus. »,

    Cela étant, HRW demande au gouvernement congolais d’intensifier ses efforts pour arrêter Guidon et mettre fin à sa capacité de commettre des exactions, a déclaré. Les partenaires internationaux de la RD Congo devraient à leur tour, exhorter, publiquement et en privé, l’administration du président Félix Tshisekedi à agir.

    Disons que depuis le 7 juin 2019, les autorités judiciaires congolaises ont émis un mandat d’arrêt contre le chef de milice Guidon Shimiray Mwissa (communément appelé Guidon), pour participation à un mouvement insurrectionnel, recrutement d’enfants soldats et crimes contre l’humanité par viol dans l’est de la République démocratique du Congo. Les autorités n’ont pas non plus fourni d’assistance adéquate aux survivantes de violences sexuelles.

    Il a par la suite été ajouté; en janvier 2018, par le Conseil de sécurité de l’ONU, à la liste des sanctions onusiennes, gelant ses avoirs et lui imposant une interdiction de voyager.

    Jean-Luc M.

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