Accès Humanitaire

    L’Organisation des Nations Unies a recensé 67 civils morts et 73 blessés, de juin à septembre 2020 en province du Nord-Kivu; suite aux violences des groupes armés actifs dans la région.

    C’est ce qu’indique le rapport trimestriel du Secrétaire Général présenté au Conseil de Sécurité; sur la situation en République démocratique du Congo du 17 juin au 18 septembre 2020.

    L’ONU qui note que les conditions de sécurité se sont détériorées dans le Nord-Kivu en raison des affrontements entre les groupes armés; pour le contrôle du territoire et des ressources naturelles; indique qu’il y a 34 hommes tués, 23 femmes et 10 enfants, ainsi que 40 hommes blessés, 20 femmes et 13 enfants parmi les civils.

    Elle note par exemple la scission du groupe rebelle Nduma défense du Congo-Rénové (NDC-R); qui a provoqué une série d’affrontements entre les deux factions. «Bien que cette scission ait affaibli le NDC-R, les conditions de sécurité ne se sont pas améliorées pour autant; car des groupes armés rivaux sont venus occuper les positions abandonnées par le NDC-R; dans les territoires de Rutshuru et Masisi et dans le sud du territoire de Lubero.» dit António Guterres.

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    Dans le territoire de Beni, l’ONU note que des éléments présumés des Forces démocratiques alliées (ADF); ont continué de lancer des attaques contre des civils, des positions des FARDC, et la MONUSCO.

    «Les combattants des Forces démocratiques alliées ont mené au moins 25 attaques contre des civils dans le nord, le nord-ouest et le sud-est du territoire de Beni; ainsi que dans les territoires d’Irumu et de Mambasa, dans la province de l’Ituri. Ces attaques ont fait 73 morts parmi les civils, dont 11 femmes et trois enfants.» notent les Nations Unies.

    Par ailleurs, les ADF ont exercé une pression accrue sur les FARDC; ce qui a donné lieu selon l’ONU, à au moins 21 affrontements qui ont fait une cinquantaine de morts; et des dizaines de blessés parmi les soldats des FARDC.

    «Elles ont multiplié leurs activités près de leurs bastions situés dans la jungle de Mayangose, à l’est de Beni; et dans le « triangle » situé au nord de Beni, d’où elles avaient été délogées par les FARDC. Cette situation est peut-être liée à une présence réduite des FARDC dans ces zones; du fait de difficultés logistiques croissantes à maintenir des bases opérationnelles avancées dans des régions reculées.» note le Secrétaire Général.

    Museza Cikuru

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