Accès Humanitaire

    Des députés provinciaux du Nord Kivu se disent profondément préoccupés par la « faiblesse » des résultats des opérations militaires, 100 jours après la proclamation de l’état de siège au Nord Kivu et en Ituri.

    Ils l’ont dit dans une déclaration faite ce mardi 17 août 2021, 24 heures après les propos du Porte-parole du Gouverneur militaire, qui a menacé de procéder désormais à la traque de tout député qui osera s’opposer à l’état de siège.

    Dans leur déclaration, les élus provinciaux évoquent la poursuite des massacres des populations civiles dans la région de Beni, Lubero, Rutshuru, Walikale, Masisi, Nyiragongo ainsi que l’insécurité dans les villes de Goma, Butembo et Beni.

    Ces élus dressent un bilan de 440 civils tués, plus de 25 véhicules incendiés, plus de 10 motos calcinées, ainsi que plusieurs villages vidés de leurs habitants depuis l’instauration de l’État de siège dans la province du Nord-Kivu.

    Tout en saluant la poursuite de l’évaluation de l’état de siège à l’Assemblée nationale et au sénat, les députés provinciaux s’indignent contre ce qu’ils qualifient « d’agitations et intimidations » des FARDC à leur égard, et estiment que cette attitude relève d’un « manque de respect » à l’endroit des élus « légitimes » qu’ils sont.

    « Conscients de notre rôle et responsabilité comme élus légitimes du peuple et donc porte-voix de la population du Nord Kivu au niveau provincial , Condamnant fermement les agitations appariées aux sorties médiatiques ratées, avec des contenus erronés, couronnés des propos diffamatoires soutenus par des menaces et intimidations publiques et qui, par ailleurs, frisent le manque de professionnalisme dans la communication pour l’armée dans une situation exceptionnelle ainsi que quelques prématurés politiques dans les médias, attitude qui traduit le manque de respect au peuple continuellement massacré malgré l’état de siège et qui ne peut nous laisser indifférents » soutiennent-ils.

    Suite à cette situation, les élus provinciaux du Nord-Kivu, disent soutenir la délimitation de l’état de siège dans les zones gravement affectées.

    Ils recommandent aux FARDC de se « concentrer sur les véritables ennemis de la paix dont les ADF, les FDLR et les autres groupes armés, et s’abstenir de faire des élus légitimes du peuple leurs cibles ».

    « Tant que les populations du Nord Kivu continueront à faire la victime des ADF et autres groupes armes, usant de nos droits constitutionnels, nous élèverons nos voix et donneront des observations pour l’efficacité de l’état de siège, que cela nous coute la prison ou non » affirment-ils.

    Ces derniers préviennent que pour la cause du peuple qui les avait élu, ils ne se tairont que lorsque les résultats seront visibles sur terrain.

    Ces députés provinciaux du Nord-Kivu pensent qu’aussi longtemps qu’aucun des députés, nationaux ou provinciaux soient-ils, n’a été, jusqu’à ce jour, ni jugé ni condamné pour soutien avéré aux groupes armées, les autorités de l’État de siège devraient cesser de ternir leur image, à travers les propos « diffamatoires » qu’elles tiennent à leur égard.

    Des députés provinciaux du Nord Kivu se disent pofondément préoccupés par la « faiblesse » des résultats des opérations militaires ,100 jours après la proclamation de l’état de siège au Nord Kivu et en Ituri.

    Ils l’ont dit dans une déclaration faite ce mardi 17 août 2021, 24 heures après les propos du Porte-parole du Gouverneur militaire, qui a menacé de procéder désormais à la traque de tout député qui osera s’opposer à l’état de siège.

    Dans leur déclaration, les élus provinciaux évoquent la poursuite des massacres des populations civiles dans la région de Beni, Lubero, Rutshuru, Walikale, Masisi, Nyiragongo ainsi que l’insécurité dans les villes de Goma, Butembo et Beni.

    Ces élus dressent un bilan de 440 civils tués, plus de 25 véhicules incendiés, plus de 10 motos calcinées, ainsi que plusieurs villages vidés de leurs habitants depuis l’instauration de l’État de siège dans la province du Nord-Kivu.

    Tout en saluant la poursuite de l’évaluation de l’état de siège à l’Assemblée nationale et au sénat, les députés provinciaux s’indignent contre ce qu’ils qualifient « d’agitations et intimidations » des FARDC à leur égard, et estiment que cette attitude relève d’un « manque de respect » à l’endroit des élus « légitimes » qu’ils sont.

    « Conscients de notre rôle et responsabilité comme élus légitimes du peuple et dont donc porte-voix de la population du Nord Kivu au niveau provincial , Condamnant fermement les agitations appariées aux sorties médiatiques ratées, avec des contenus erronés couronnés, des propos diffamatoires soutenus par des menaces et intimidations publiques et qui, par ailleurs, frisent le manque de professionnalisme dans la communication pour l’armée dans une situation exceptionnelle ainsi que quelques prématurés politiques dans les médias, attitude qui traduit le manque de respect au peuple continuellement massacré malgré l’état de siège et qui ne peut nous laisser indifférents » soutiennent-ils.

    Suite à cette situation, les élus provinciaux du Nord-Kivu, disent soutenir la délimitation de l’état de siège dans les zones gravement affectées.

    Ils recommandent aux FARDC de se « concentrer sur les véritables ennemis de la paix dont les ADF, les FDLR et les journalistes autres groupes armés, et s’abstenir de faire des élus légitimes du peuple leurs cibles ».

    « Tant que les populations du Nord Kivu continueront à faire la victime des ADF et autres groupes armes, usant de nos droits constitutionnels, nous élèverons nos voix et donneront des observations pour l’efficacité de l’état de siège, que cela nous coute la prison ou non » affirment-ils.

    Ces derniers préviennent que pour la cause du peuple qui les avait élu, ils ne se tairont que lorsque les résultats seront visibles sur terrain.

    Ces députés provinciaux du Nord-Kivu pensent qu’aussi longtemps qu’aucun des députés, nationaux ou provinciaux soient-ils, n’a été, jusqu’à ce jour, ni jugé ni condamné pour soutien avéré aux groupes armées, les autorités de l’État de siège devraient cesser de ternir leur image, à travers les propos « diffamatoires » qu’elles tiennent à leur égard.

    Bertin Bulonza

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