Deuxième jour ce samedi 16 février 2019 de deux journées ville morte décrétées par la Société Civile du territoire de Masisi au Nord-Kivu pour protester contre l’insécurité qui conduit à des meurtres et aux kidnappings des citoyens et/ou des humanitaires.
Des journées ville morte qui ont totalement réussi, se réjouissent les acteurs de la société civile sur place.
« Nous demandons que les autorités renforcent la sécurité puisqu’on a tant des cas de kidnapping au niveau de la route de l’axe Imara jusqu’à Nyabiondo. Nous demandons aussi de renforcer des points chauds là où il y a les barrières des militaires etc. Je demande également aux autorités de renforcer la sécurité des humanitaires car ici à Masisi c’est nous la population qui sommes bénéficiaires de leur assistance » recommande Gisèle Bahati , de la Société Civile Forces Vives de Masisi
La région de Masisi connait actuellement un regain d’insécurité. Plusieurs exactions sont commises à l’encontre des populations civiles et des humanitaires.
La récente conséquence, c’est la suspension momentanée de toutes les activités de l’organisation « Médecin Sans Frontières/Belgique» à Masisi et Nyabiondo après le Kidnapping de 2 agents de cette organisation le 8 février dernier. Des agents qui avaient été libérés après.