Le Cadre de Concertation de la Société Civile de Kalehe (CCTSC) annonce que plus de 40 personnes sont portées disparues, après un naufrage sur le lac Kivu, qui a eu lieu la journée de ce jeudi 11 novembre 2021 à Mushenyi, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
Selon Delphin Birimbi, président de cette structure citoyenne, 5 corps ont déjà été repêchés. Celui-ci indique que parmi environ 120 personnes qui était à bord de la pirogue motorisée qui a chaviré, 60 ont déjà été repêchées.
Cependant, 3 rescapés sont allés rendre l’âme, dans les structures sanitaires où ils ont été dépêchés.
«Une pirogue motorisée en provenance de Mushenyi Cigera en groupement de Mbiga Nord pour le marché de Nyamukubi a chaviré sur les eaux du lac Kivu précisément à Mushenyi, la pirogue avait à son bord 120 personnes qui faisait le marché de Nyamukubi. Sur place dans la zone de Mushenyi, la pirogue s’est déchirée et on a enregistré 60 rescapés, 5 repêchés et plus de 40 disparus. Sur les 60 rescapés, il y a trois qui sont mortes au niveau de la structure sanitaire où elles ont été transférées immédiatement,» explique Delphin Birimbi à Laprunellerdc.info.
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Celui-ci demande au Gouvernement provincial de mettre en place une commission d’enquête, qui devrait être dépêchée à Kalehe pour « compatir d’abord avec la population endeuillée », mais aussi « établir les responsabilités des uns et des autres », pour que les coupables soient punis.
«On ne doit pas continuer à enregistrer des cas de morts du jour au jour sur le lac Kivu. Nous allons demander aux services concernés de faire tout le moyen possible pour qu’ils puissent respecter leurs obligations, sinon on ne doit autoriser une pirogue qui n’est plus favorable de naviguer sur le lac Kivu,» affirme le CCTSC de Kalehe.
Selon plusieurs sources sur place, la vague, la surcharge, ainsi que le mauvais état de cette pirogue, auraient été à la base de cet énième naufrage sur le lac Kivu.
Un commentaire
Tous les engins qui exploitent les du déplacement sur le lac Kivu doivent être enregistrés, disposer d’un titre d’exploitation après contrôle technique et on fixera leur capacité de transport et surtout le nombre de voyages par semaines! Les taxes et impôts devront être payés pour la sécurité et la légalité d’exploitation!